Métier. Agent de restauration collective, un métier qui recrute
La restauration collective recrute 20 000 personnes par an. Ce métier permet de travailler dans des milieux très variés : écoles, collèges, hôpitaux, restaurants d’entreprises, Ehpad… Et l’on peut y accéder sans avoir de qualification spécifique. Parcours pour devenir agent/e de restauration collective.
Comment faire pour devenir agent de restauration collective ?
Après la 3e, on peut préparer en 2 ans un CAP Agent polyvalent de restauration qui forme à la préparation des repas et au service. Les élèves apprennent à assembler des mets simples, à gérer les espaces de distribution et se familiarisent au rythme de travail soutenu. Le maintien de la propreté des locaux, du matériel ainsi que la gestion des stocks sont au cœur des apprentissages.
On peut aussi préparer le CAP Assistant technique en milieu familial et collectif, qui forme à la préparation des repas et permet d’exercer en structures collectives (en maison de retraite par exemple), ou le CAP Commercialisation et services en hôtel-café-restaurant, qui inclut la préparation de plats simples. Autre possibilité : le CAP Cuisine qui forme aux techniques culinaires, à l’élaboration des menus, à l’approvisionnement et au respect des règles d’hygiène. Le CAP permet de travailler dans les établissements de restauration rapide ou de vente à emporter, la restauration collective et les entreprises de fabrication de plateaux-repas.
Les élèves peuvent poursuivre en mention complémentaire (MC) barman. Avec un très bon dossier, ils peuvent continuer en bac pro Commercialisation et service en restauration ou en bac pro Cuisine, pour plus de débouchés et d’autonomie. Les diplômés y apprennent à gérer les commandes, les relations avec les fournisseurs et les stocks de produits.
Coût des études : gratuites en lycée public, de 300 € à 1 300 € par an en lycée privé, rémunérées en apprentissage.
Ce métier recrute-t-il ?
La restauration collective recrute 20 000 personnes par an (la moyenne d’âge y est assez élevée et les départs à la retraite, nombreux). Un CAP est apprécié mais on peut accéder à ce métier sans formation spécifique. Les horaires et les rythmes de travail sont moins contraignants qu’en restauration traditionnelle (pas de travail le week-end, sauf en établissements de santé) et ces emplois attirent souvent des salariés de l’hôtellerie-restauration en recherche de reconversion. Les milieux de travail sont variés : la fonction publique (établissements scolaires, hôpitaux…) ou des sociétés privées (restaurants d’entreprises…).
Quels sont les salaires ?
Un débutant est payé au Smic, soit 1 204 € net par mois. Avec de l’expérience, le salaire peut être de 1 680 €. Les contrats ne sont pas toujours à temps plein.
Quelles sont les qualités requises ?
Il faut avoir du goût pour la cuisine, pour l’alimentation, les produits que l’on prépare. Une bonne résistance physique est indispensable : on travaille souvent debout et l’on peut être amené à porter. Il faut à la fois être capable de travailler en équipe et être autonome. Des qualités relationnelles sont importantes pour communiquer avec les usagers ou clients. Les règles d’hygiène et de sécurité exigent d’être très rigoureux.