Dramaturge à l’opéra: la clé des chants et des songes
Qu’il soit rattaché à une maison ou à un metteur en scène, ce métier de l’ombre, passant d’auteur ou de médiateur à conseiller artistique, est un rouage de plus en plus essentiel aux spectacles.
Depuis quelques années, on l’a vu fleurir dans les programmes de salles. S’inviter au milieu des distributions. Parfois juste en dessous du nom du metteur en scène. Suscitant interrogations et fantasmes. Et pour cause. En France, le métier de dramaturge reste l’un des plus méconnus du genre lyrique. Son influence, pourtant, va grandissante. Qu’il s’agisse de réécrire les dialogues d’un opéra-bouffe. Proposer une nouvelle traduction. Superviser les surtitres. Ou nourrir, parfois deux ans à l’avance, l’imaginaire d’un metteur en scène pour qu’il transforme le personnage de Faust en Stephen Hawking, ou celui d’Eurydice en victime d’un syndrome d’enfermement…
« La place des dramaturges dans notre pays est bien plus grande qu’il y a trente ans »
Christophe Ghristi, directeur du Capitole de Toulouse
Aujourd’hui à la tête du Capitole de Toulouse, Christophe Ghristi l’avoue: «La place des dramaturges dans notre pays est bien plus grande qu’il y a trente ans. Cela s’explique par l’importance qu’a prise la mise en scène à l’opéra. Mais aussi le besoin de communication.» Car s’il reste souvent assimilé, aux yeux du grand public, à un auteur…
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