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Comment Parcoursup a transformé l’accès à l’enseignement supérieur

Alors que les lycéens peuvent commencer mercredi à renseigner leurs choix, la plate-forme donne aux années lycée un rôle déterminant qu’elles ne tenaient pas jusqu’ici.

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Publié le 22 janvier 2020 à 00h31, modifié le 09 mars 2020 à 10h57

Temps de Lecture 9 min.

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Le top départ est fixé ce mercredi 22 janvier. A partir de ce jour-là, les candidats – ils étaient 900 000 en 2019, des lycéens de terminale mais aussi des jeunes en réorientation – peuvent commencer – jusqu’au 12 mars – à renseigner leurs choix sur Parcoursup, cette plate-forme lancée en 2018 qui centralise les vœux d’inscription dans l’enseignement supérieur.

Avec près de 600 formations supplémentaires pour la rentrée de septembre 2020 (Dauphine, les instituts d’études politiques, des écoles de commerce, les instituts de formation aux professions paramédicales…), Parcoursup en rassemble cette année plus de 15 000.

Parmi elles, une majorité de filières sont désormais sélectives, même si les universités restent prédominantes, avec leur plus grande capacité d’accueil. Alors que débute sa troisième session, quels enseignements peut-on tirer de l’usage de cette plate-forme qui réinterroge fondamentalement le processus d’orientation des élèves ?

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  • Quelles sont les stratégies des élèves ?

Sur Parcoursup, les élèves formulent plusieurs vœux, non hiérarchisés – c’est la principale différence avec le système précédent, Admission post bac (APB). La plate-forme permet de renseigner différents choix pour lesquels les candidats auront une réponse. « Les élèves peuvent mettre à plat la diversité de leurs préférences », observe Isabelle Demachy, vice-présidente de l’université Paris-Sud chargée de la transformation pédagogique. In fine, « il y a moins de stratégie à mettre en place qu’avec APB, c’est plus constructif », ajoute-t-elle.

Professeur principal à Orsay, Didier Missenard a observé que le fait de ne pas avoir à hiérarchiser les vœux a permis aux élèves de se dégager du stress de cette obligation : « C’est tant mieux, car ils ont tant de mal à se décider ! Passer de janvier, avec APB, à mai [date des premières réponses], avec Parcoursup, c’est un plus. » En l’absence de hiérarchisation, « les lycéens ont fait des choix plus ambitieux qu’avec APB », complète Jérôme Teillard, chef de projet Parcoursup au ministère de l’enseignement supérieur.

Dans une enquête portant sur la procédure 2018, l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) distingue deux comportements parmi les lycéens. D’une part, la stratégie de la sécurité : mettre dans sa liste au moins un choix de formation pas vraiment voulue mais peu risqué, pour être sûr de recevoir une proposition. D’autre part, la stratégie de l’audace : un choix de formation vraiment souhaité, mais pour lequel le candidat pense avoir peu de chances.

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