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La réforme des études de médecine se met en place

«
Toutes les universités qui avaient une Paces proposent désormais deux parcours, en dehors des universités de Créteil, Caen, Poitiers et de Strasbourg
», explique Jean Sibilia, «patron» de la conférence des doyens de médecine. Céline Kieffer

Les élèves de terminale se verront proposer deux types de parcours. L’objectif est de diversifier les profils.

Les études de médecine font leur révolution. L’annonce, en 2018, par le président Macron, de la suppression de la «première année commune aux études de santé» (Paces) et du concours pour la rentrée 2020 a contraint les universités à écrire la réforme, au pas de charge. À l’heure de l’ouverture de Parcoursup, alors que le gouvernement a consenti à accorder aux établissements concernés une rallonge budgétaire (16 millions d’euros par an en 2020 et 2021), elles sont en ordre de bataille.

Et le changement est de taille. Là où les seules facs de médecine (37 en France, rattachées à des centres hospitalo-universitaires) pouvaient proposer des cursus en santé, ce sont aujourd’hui 108 sites sur lesquels les étudiants pourront entamer leur formation, à Lorient, Vannes, Gap ou Perpignan.

«Bêtes à concours»

«La médecine ne se réduit pas à la technique et à la technologie. Les qualités humaines sont primordiales», posait, comme principe, la ministre de l’Enseignement supérieur, en novembre. La réforme vise clairement à…

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1 commentaire
  • Brijou1

    le

    En supprimant la caisse de retraite excédentaire des médecins, on en fait de futurs fonctionnaires en leur enlevant leur titre de professions libérales comme pour les avocats entre autres.
    Système communiste oblige.
    Pauvre pays.

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