« Chaque ville peut et doit avoir un lieu de culture, car l’attractivité d’un territoire tient d’abord à sa richesse culturelle », affirmait Franck Riester, ministre de la Culture, à l’occasion de la 2e rencontre nationale d’Action cœur de ville, en mars 2019, à Paris.
La culture n’était pourtant pas en première ligne, lors du lancement, en 2018, du programme national en faveur de la revitalisation des centres des villes moyennes (222 au total). Mais, aujourd’hui, il semblerait que les choses aient changé et qu’elle soit perçue comme un levier d’attractivité. « Nous devons réinvestir le patrimoine, encourager la création architecturale contemporaine, rénover le bâti, revitaliser le commerce et créer des dynamiques vertueuses, reconquérir l’espace public, réinventer les lieux désaffectés », a énuméré le ministre.
Un rôle important de cohésion et de dynamisme
Au-delà de ces intentions, des outils commencent à émerger à différentes échelles. A Auxerre (34 900 hab., Yonne), la direction de la culture fait désormais partie du groupe de travail Action cœur de ville. « Cette organisation permet des actions coordonnées. Mais ce n’est pas un axe si évident alors qu’il a toute sa place dans les projets d’aménagement », constate Thierry Creteur, le directeur « culture, sport et événements » de la ville. Au niveau des services déconcentrés, les directions régionales des affaires culturelles participent ...
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