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Sarrebourg | Formation Réforme de l’apprentissage : les professionnels doivent séduire les jeunes

La réforme de l’apprentissage oblige le CFA de Sarrebourg à évoluer. C’est un risque, car les effectifs sont jugés faibles dans certaines filières. Les professionnels doivent se mobiliser pour attirer des jeunes vers leurs métiers, donc se montrer plus attractifs qu’actuellement.
Olivier SIMON - 26 janv. 2020 à 18:00 | mis à jour le 13 sept. 2022 à 14:41 - Temps de lecture :
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La loi «  Liberté de choisir sa voie professionnelle  » inquiète l’Association des hôteliers restaurateurs et métiers de bouche du pays de Sarrebourg. C’est directement lié au devenir du Centre de formation des apprentis Dominique-Labroise, qui forme les futurs professionnels artisans de la région depuis des décennies. Il est question de faire passer le centre sarrebourgeois sous le giron du Greta (Groupement d’Établissements publics locaux d’enseignement) de Lorraine. De cette façon, le CFA deviendrait une unité de formation des apprentis, avec l’ambition affichée de valoriser l’apprentissage. Mais pour Sarrebourg, cela pourrait aussi dire un rapprochement avec Sarreguemines, ce qui ouvrira potentiellement la porte à des évolutions communes.

« On perd des jeunes »

« Franchement, il y a de l’inquiétude, car au niveau des apprentis, on perd des jeunes ! », assure un responsable de la filière restauration du CFA Dominique-Labroise. Dans une gestion plus globalisée, les aspects financiers et administratifs ne seraient plus gérés en propre mais par le Greta à l’échelon régional. Le manque d’élève peut amener à se poser la question du maintien de certaines filières là où elles sont actuellement dispensées. Autrement dit, faute de combattants, des enseignements pourraient être proposés ailleurs, par souci de rentabilité.

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Changer les habitudes

Cette évolution doit être achevée en 2022 pour tous les CFA. Les prochains mois vont être déterminants et il y a un intérêt évident pour les acteurs des filières professionnelles à se mobiliser pour que le CFA de Sarrebourg tourne à plein d’ici là. « Il faut faire comprendre aux restaurateurs, par exemple, qu’ils ont tout intérêt à embaucher des apprentis, explique un formateur. Il faut donner envie aux jeunes d’intégrer ces filières, mais cela passe par un changement dans les habitudes. Cela veut dire bien les indemniser, accorder des compensations, ne serait-ce que des congés, car actuellement, ça manque d’attractivité. Si les jeunes ne se sentent pas bien considérés, ils iront ailleurs. Or il y a un besoin de recrutement pour nos filières. Dans la restauration, en salle c’est limite ! C’est vrai aussi dans l’hôtellerie, la boucherie et en boulangerie, même si c’est un peu mieux au niveau des effectifs. »