Publicité
Réservé aux abonnés

Industrie: la France veut privilégier dix secteurs d’avenir

Benoît Potier, PDG d’Air Liquide et président du collège d’experts instauré par la présidence sur la question des secteurs stratégiques de l’industrie française. François BOUCHON/Le Figaro

Mandaté par le gouvernement, un groupe d’experts a travaillé à cette sélection. Il rend son rapport vendredi.

Ne plus se disperser. Alors que l’industrie française est convalescente, le gouvernement souhaite désormais concentrer son soutien sur quelques secteurs stratégiques où la France pourra faire partie des leaders mondiaux. C’est ce que font déjà - avec succès - les États-Unis, la Chine ou l’Allemagne. «Il est indispensable de fixer des priorités. Sans cela la France risquerait de devenir simplement une pépinière de start-up», insiste Benoît Potier, le PDG d’Air Liquide et président du collège d’experts instauré sur le sujet.

Pour l’éclairer dans ses choix, l’exécutif a en effet fait appel à des experts et des parties prenantes (ONG, syndicats…). Leur rapport, dévoilé par Le Figaro, sera remis ce vendredi à Bruno Le Maire et Frédérique Vidal, ministres de l’Économie et de la Recherche. C’est une des pierres pour bâtir le «pacte productif», ce programme qui «doit permettre à la France de devenir une économie décarbonée et une économie de rupture technologique», selon Bruno Le Maire.

Dix secteurs…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 67% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Industrie: la France veut privilégier dix secteurs d’avenir

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
4 commentaires
  • biton2

    le

    Développer des batteries pour les véhicules? N'est-ce pas largement trop tard? Ne faudrait-il pas plutôt bousculer l'establishment "transport" en misant sur l'hydrogène? Inépuisable et pratiquement peu polluant... mais qui dérange beaucoup l'infrastructure industrielle (carburant, constructeurs, après-vente, fiscalité...) des transports trop fortement établies et qui comme par hasard attendra d'être devant le fait accompli asiatique pour s'apercevoir qu'elle est devancée.

  • Commentilest

    le

    Encore un rapport, dans ce domaine nous sommes les champions. Alors soit le rapport ne sera pas suivi d'effets, soit il ira à direct à la poubelle, et ceux qui aurons écrit ce rapport toucherons leur "petite" prime.

  • Oskar Lafontaine

    le

    Ce "plan" de plus, souvenons-nous du défunt "plan calcul", on adore les "plans" en France, dans les ministères du moins, n'accouchera, comme la montagne, que d'une souris. Le fond du problème c'est qu'il n'y a plus assez d'ingénieurs et de bons techniciens dans le pays, qui sortent des écoles de formation chaque année, pour donner consistance et épaisseur à ce qui n'est que vaines cogitations d'énarques de ministères dans leurs bureaux de Bercy. La France a depuis les années 1970, mobilisé bien trop des rares ingénieurs et techniciens dont elle disposait alors encore, sur la voie de garage, minée en plus, du nucléaire, qui apparaît comme un échec total, pour pouvoir disposer à notre époque des bases industrielles indispensables aux projets, bien trop vagues et généraux ici évoqués. Le nucléaire a tué l'industrie française en raflant les trop rares compétences, et même les écoles d'ingénieurs, aujourd'hui se vident, les étudiants actuels ne disposant pas des niveaux indispensables requis pour suivre ces formations techniques.Et dans les formations nécessaires au nucléaire, c'est encore pire, la "mode" du nucléaire ayant sombré dans le ringardisme, ce qui fait fuir, les rares qui pourraient encore suivre. Ces rares compétences françaises existantes seront donc intégrées dans des ensembles européens plus vastes, et ce plan, comme tant d'autres, sombrera dans l'oubli.

À lire aussi