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Coronavirus : chez les enseignants, l’organisation d’un « service minimum d’accueil » pose question

Ecoles, collèges et lycées ont fermé, mais des enseignants doivent se rendre disponibles pour accueillir les enfants de soignants.

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Publié le 15 mars 2020 à 23h48, modifié le 16 mars 2020 à 13h32

Temps de Lecture 4 min.

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Montpellier, le 16 mars. Le directeur de l’école Condorcet a accueilli deux enfants, dont la mère travaille au CHU de Montpellier.

A partir de lundi, et « jusqu’à nouvel ordre », selon l’expression du président Emmanuel Macron, quelque 13 millions d’élèves doivent rester chez eux. Mais combien d’enseignants vont reprendre le chemin des écoles, collèges et lycées qui restent officiellement ouverts ?

La question a résonné ce week-end parmi les intéressés : tous ou presque font état de courriers reçus de leur rectorat ou de leur chef d’établissement leur demandant de se rendre disponibles, dès lundi 16 mars, à condition qu’ils soient bien portants et n’aient pas la charge de leurs propres enfants. Tous ou presque se demandent « pour quoi faire », « pour accueillir qui », « à quelle fréquence » et « pour combien de temps ».

Présent chaque jour dans les médias, leur ministre de tutelle, Jean-Michel Blanquer, n’a pas varié dans la désignation de l’objectif : il s’agit de proposer au plus vite un « service minimum » d’accueil aux enfants des personnels soignants, personnels hospitaliers mais aussi personnels des cellules de crise des agences régionales de santé, des Ehpad, des unités de soins de longue durée, des instituts médico-éducatifs, des maisons d’accueil spécialisées… Bref, de tous ceux qui sont actuellement sur le pont pour répondre à l’urgence sanitaire.

Bonne marche de « fonctions vitales »

Dès lundi, et à condition qu’ils n’aient pas d’autre mode de garde, ces parents pourront laisser leurs enfants dans leur école ou leur collège habituel (les lycéens ne sont pas concernés), aux horaires habituels, afin qu’ils y soient recensés. L’accueil ultérieur devrait se faire à proximité du lieu de travail, dans des classes de huit à dix élèves – pas plus – pour limiter les risques de contagion, et suivant des modalités pédagogiques à définir.

Il n’est pas exclu que d’autres salariés assurant la bonne marche de « fonctions vitales » pour le pays, comme celle des centrales électriques, puissent plus tard en bénéficier, a fait savoir le ministre de l’éducation. Mais pas en priorité.

Voilà pour l’objectif. La communication, elle, a évolué au fil des heures. « Le mot-clé c’est travail », a martelé Jean-Michel Blanquer sur le plateau de France 2, vendredi 13 mars au soir. « Tout le monde reste au travail », a-t-il répété le lendemain, samedi, lors d’un point presse convoqué au ministère de l’éducation. L’occasion d’avancer une première estimation : « La moitié des professeurs [pourraient être présents] en moyenne dans les établissements. »

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