Les start-up de livraison de frais en ordre de bataille face à l'explosion de la demande Contenu réservé aux abonnés
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Depuis le début du confinement, les services d'Epicery, La Belle Vie, Frichti ou Jow sont particulièrement prisés. Sélectionnée par le gouvernement comme une solution pour aider les commerçants à continuer d'approvisionner les Français, Epicery veut se déployer partout en France.
Par Déborah Loye
Alors que les Français sont invités à rester chez eux pour éviter la propagation du coronavirus, les start-up proposant des services de livraison de produits frais ont vu la demande exploser. Chez Epicery, qui livre les produits de petits commerçants, on indique avoir multiplié le chiffre d'affaires par 8 la semaine dernière, en comparaison avec le mois dernier. « Et ça continue, nous progressons de 20 % par jour », indique le cofondateur de la start-up, Edouard Morhange. « Le modèle d'Epicery est résilient, explique-t-il, car les trois quarts de nos commerçants restent ouverts. Le trafic boutique tombe, donc ils nous demandent de leur envoyer des commandes. Après les 'gilets jaunes' et les grèves, s'ils doivent baisser le rideau durant un mois, ils ne se relèveront pas. » La start-up a par ailleurs été identifiée par le gouvernement comme l'une des « offres préférentielles » que les commerçants peuvent utiliser pour poursuivre leur activité en cette période de confinement.
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