“Assurer la continuité pédagogique”, c’est la consigne donnée par l’Éducation nationale aux enseignants pendant le confinement. Faut-il consolider les connaissances acquises ou aborder de nouveaux chapitres au risque de pénaliser les élèves peu ou mal connectés ? En attendant les annonces de Jean-Michel Blanquer sur les modalités du bac en fin de semaine, la question est cruciale pour les lycéens.
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Publié le 31 mars 2020 à 15h00
Mis à jour le 30 juin 2021 à 12h28
C‘est une prof de français de La Réunion, mobilisée, fatiguée, désemparée. Ce matin-là, seuls dix-huit élèves sur trente-cinq se sont connectés à sa classe virtuelle. Il faut dire que le réseau Internet rame comme jamais : un incident sur un câble sous-marin reliant l’île au reste du monde ralentit sérieusement le trafic. Une tuile au pire moment. Ceci pour tous les habitants de La Réunion qui, confinés chez eux comme plus d’un tiers de l’humanité, sont rivés sur leurs écrans.
Particulièrement les classes de première et de terminale, engagées dans la dernière ligne droite avant le bac. « Que suis-je censée faire, interroge cette enseignante [elle préfère rester anonyme] si la moitié
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