SONDAGE EXCLUSIF /Coronavirus : les dérogations au Code du travail divisent les Français Contenu réservé aux abonnés
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Si le plan d'urgence économique de 45 milliards d'euros est plébiscité par les Français, les mesures d'assouplissement du Code du travail suscitent un fort clivage, montre un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio classique et l'Institut Montaigne. Le droit de retrait des salariés mal protégés du coronavirus est majoritairement soutenu.
Par Renaud Honoré
C'est sans doute un sujet que le gouvernement devra suivre attentivement dans les semaines à venir s'il veut éviter des tensions sociales. Si son plan d'urgence de 45 milliards d'euros mis sur la table pour contrer les effets économiques du coronavirus est largement approuvé par les Français, il en est tout autrement des mesures assouplissant le Code du travail, montre un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio classique et l'Institut Montaigne. « Ces mesures font naître un clivage fort au sein de la population, notamment entre actifs et retraités, et le gouvernement va devoir faire en sorte que cela ne se transforme pas en fractures », prévient Bernard Sananès, le président d'Elabe.
Dans le détail, on voit donc apparaître un contraste fort entre la façon dont les mesures économiques en faveur des entreprises et des salariés d'une part, et celles liées au Code du travail d'autre part , sont perçues par les Français. Pour les premières, il s'agit d'un plébiscite, puisque huit à neuf Français sur dix les approuvent. Cela va de 85 % pour le report en septembre de la réforme de l'assurance-chômage à 92 % s'agissant du délai accordé aux entreprises pour le paiement des cotisations sociales et des impôts.
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