Publicité
Réservé aux abonnés

«Le bac meurt sous nos yeux et tant mieux: vive une orientation digne de ce nom!»

Jean-Robert Pitte, ancien président de l’université Paris-Sorbonne: «Depuis l’intervention d’Édouard Philippe le 2 avril, j’entrevois une lueur d’espoir pour notre Éducation nationale.» Clairefoond

TRIBUNE - L’exception qu’est le bac 2020 est appelée à devenir la règle les années suivantes et c'est heureux, se réjouit Jean-Robert Pitte, ancien président de l’université Paris-Sorbonne*.

À quelque chose, malheur est toujours bon: c’est l’un des fondements de notre culture chrétienne dont le Felix culpa de l’Exultet de Pâques devrait bien nous inspirer en ce moment. Espérons de tout cœur qu’une fois passé le cortège d’afflictions et de contraintes que provoque ce détestable virus
qui répand la terreur sur toute la planète, nous repartirons plus sages et d’un pied plus assuré dans bien des domaines. Comme la Deuxième Guerre mondiale a permis la naissance de l’Europe et l’entrée en démocratie de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon, il est à souhaiter que, demain, l’on fasse un meilleur usage de la mondialisation. Elle nous donne de fantastiques opportunités de vivre mieux et en paix ; faut-il encore accepter l’idée de regarder dans l’assiette du voisin et de s’inspirer des choix les plus intelligents des différents pays de la planète. Les Français n’ont pas spontanément ce réflexe, mais les grandes crises les ont parfois fait réfléchir à leur destin.

Depuis l’intervention…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

«Le bac meurt sous nos yeux et tant mieux: vive une orientation digne de ce nom!»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
67 commentaires
  • Denis VINCENT

    le

    Je m’étonne qu’un ancien président de la Sorbonne se réjouisse de la disparition du baccalauréat ! On aurait attendu le contraire d’un universitaire ! Le bac était une institution républicaine égalitaire ! La France est dépecée à petit bout, le navire coule, les passagers et l’équipage dansent de joie , avant de sombrer dans les abymes ! Macron et ses sbires porteront pour l’éternité le nom de fossoyeur de la France !

  • No Country For Old Man

    le

    Avec l’extension des territoires perdus le contrôle continu est une farce. Chacun a droit au bac, à une licence, etcétéra.

  • Machepro

    le

    Il est juste que les élèves suffisamment assidus reçoivent un certificat de scolarité en fin de secondaire. C'est le nouveau rôle du Bac. À mon époque lointaine, il ouvrait effectivement la porte de toutes les universités, les propédeutiques ou première année de licence faisant le tri. Néanmoins, le bac était reconnu comme un diplôme, petit, mais à part entière.

À lire aussi

Guillaume Cuchet : «L'euthanasie, ultime transgression des baby-boomers»

Guillaume Cuchet : «L'euthanasie, ultime transgression des baby-boomers»

TRIBUNE - La légalisation de l’«aide à mourir» est l’aboutissement logique d’une dynamique initiée dans les années 2000, explique l’historien*. Si les résistances sont longtemps restées importantes au sein de la société française, les digues ont cédé pour donner raison aux partisans de l’euthanasie.

Gilles-William Goldnadel: «L’extrême gauche, reine de la censure, censurée»

Gilles-William Goldnadel: «L’extrême gauche, reine de la censure, censurée»

FIGAROVOX/CHRONIQUE - Après l’annulation d’une conférence de Rima Hassan et Jean-Luc Mélenchon, notre chroniqueur note que l’extrême gauche est plus encline à se plaindre de la censure quand elle en est la victime, voire qu’elle encourage celle des idées qu’elle ne partage pas, à l’image des thèses défendues dans le livre Transmania.