Touchée mais pas coulée, la radio veut croire à un rebond Contenu réservé aux abonnés
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L'espoir des professionnels est désormais que la radio profite à plein de sa souplesse, notamment pour la conception des messages par rapport à un spot télévisé, et du rebond post confinement, pour sauver une année qui démarre très mal, malgré un bon début de premier trimestre.
Par Marina Alcaraz, Nicolas Madelaine
Média idéal pour inciter les gens à aller en magasin et déclencher l'acte d'achat, la radio a été tout particulièrement touchée par la crise du coronavirus qui a provoqué la fermeture de très nombreux magasins. L'espoir des professionnels est désormais que la radio profite à plein de sa souplesse, notamment pour la conception des messages publicitaires par rapport à un spot télévisé, et du rebond post-confinement, pour sauver une année qui démarre très mal, malgré un bon début de premier trimestre.
« L'effet de sidération a été très fort : que ce soit injustement restrictif ou non, la radio est perçue comme un média générant du trafic dans les points de vente, alors que la télévision peut continuer des campagnes de marque, par exemple pour l'automobile », explique un professionnel de la radio. Membre du Directoire en charge des activités commerciales et du développement du groupe M6, également propriétaire de RTL, David Larramendy explique, lui, que « la radio a été immédiatement touchée dès le 9 mars et ce plus durement que la télévision, la plupart des distributeurs et des banques ayant tout arrêté très vite ».
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