Coronavirus : les festivals, un modèle à réinventer Contenu réservé aux abonnés
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Indécisions politiques, flous juridiques, assureurs intraitables, fans pressés de se faire rembourser... Les organisateurs de festivals jouent leur survie. A l'horizon, de possibles concentrations, une refonte du modèle et une création amputée.
Par Martine Robert
Aurait-on pu imaginer Bourges sans Printemps, Belfort sans Eurockéennes, Vienne sans Jazz, La Rochelle sans Francos, Orange sans Chorégies, Montpellier sans danse, Avignon sans théâtre, Aix sans opéra… ? Malgré une économie fragile, l'engouement pour ces festivals semblait inaltérable.
Même les aléas météo ne semblaient pas freiner les ardeurs : nombre d'événements affichaient complet, certains avant même l'annonce de l'affiche. Pourtant, l'impensable s'est produit : avec la déflagration de la pandémie, c'est un parcours du combattant qui attend les organisateurs des 2.640 festivals musicaux organisés chaque année entre avril et août - et même 4.000 si l'on y ajoute la danse, le théâtre, le cirque, les arts de la rue, la photo...
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