Coronavirus : le gel des croisières tétanise les chantiers navals Contenu réservé aux abonnés
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Si les Chantiers de l'Atlantique ne signalent à ce jour aucune annulation de commande, son concurrent allemand Meyer Werft prend des dispositions pour s'adapter à une activité qui pourrait se réduire de 40 %.
Par Emmanuel Guimard
Avec près de 400 paquebots à quai dans le monde, c'est l'ensemble du secteur de la croisière qui est à l'arrêt sans perspectives de reprise immédiate. L'impact sera assurément sévère sur les trois principaux constructeurs mondiaux de paquebots, tous européens, en plein essor avant la crise. Le Celebrity Apex symbolise ce coup de frein. Ce paquebot de 306 mètres livré en mars par les Chantiers de l'Atlantique à l'américain RCCL est toujours coincé à Saint-Nazaire, le coronavirus s'étant invité à bord.
Si la direction des Chantiers de l'Atlantique se garde de tout commentaire, elle précise n'avoir enregistré aucune annulation de commande à ce stade. Le constructeur français, qui emploie 3.100 salariés et près de 5.000 personnes en sous-traitance in situ, doit construire au total 12 paquebots d'ici à 2027 auxquels s'ajoutent 4 bâtiments ravitailleurs pour la Marine nationale et trois sous-stations pour des champs éoliens offshore.
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