Le journal de bord d’une sauveteuse d’entreprises

Hélène Bourbouloux, administratrice judiciaire, raconte son combat pour tirer les sociétés du cataclysme, et dénonce les lourdeurs de l’État.

Par

S’abonner sans engagement


        Figure. Hélène Bourbouloux en 2018, dans son bureau du cabinet d’études FHB, à Courbevoie, dont elle est cofondatrice, associée et gérante.
Hélène Bourbouloux en 2018, dans son bureau du cabinet d’études FHB, à Courbevoie. © Augustin LE GALL/HAYTHAM-REA

Temps de lecture : 7 min

La première chose à savoir est qu’Hélène Bourbouloux est née de bonne humeur. Parfois elle fait sa « Bourbouloux », elle s’enflamme et sort le lance-flammes, parfois elle fait des blagues. Elle est vivante, et son métier consiste à maintenir vivantes des entreprises en difficulté. Sur ce point, une autre chose est à savoir, c’est qu’elle fait partie des meilleurs dans son domaine. Solocal, Vivarte, FagorBrandt, CGC, Rallye-Casino… Elle en a réanimé des sociétés, en renégociant leurs dettes auprès de redoutables financiers, en limitant la casse sociale… Ah, la claque quand, de sa voix tonnante, chantante, depuis sa Corrèze natale – où elle a trouvé refuge avant l’annonce du confinement, avec son époux et son chien –, l’administratrice judiciaire nous dit : « On est toujours dans le souff...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter Économie

Tous les jeudis à 17h

Recevez le meilleur de l’actualité économique.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

Augustin LE GALL/HAYTHAM-REA

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (14)

  • Vie de château

    On peut peut-être voir les choses de façon différente si ces professionnels sauvent des emplois et évitent des délocalisations ? Peut-être pas plus toxiques que la CGT ? Ils ont aussi droit d'être rémunérés selon leurs travail et compétences ? Si les boîtes qui les emploient y trouvent leurs avantages, c'est du positif pour tout le monde, non ? Et pour les croques morts vous suggérez quoi ? On laisse pourrir les cadavres dans le fond du jardin, c'est interdit ; faites jouer la concurrence ? Les notaires ne sont que des agents de l'Etat pour récupérer des impôts et certifier les droits de chacun ; surtout que s'il n'y a pas grand chose à hériter on ne paye rien. Après on peut dire quelque chose de négatif sur tous les métiers.

  • guy bernard

    Bonjour
    les entreprises françaises manquent de fonds propres : comparez les structures de bilan de la distribution française avec Wal-Mart et vous aurez la réponse.
    elles ont un fonds de roulement quasi négatif et si elles ont davantage de fonds propres, elles ne pourront plus les rémunérer et faire face à leur concurrence.
    c'est ça, la situation française : vivre sur une corde raide.
    cdt

  • titi toto lili

    Le mot est faible