Publicité
Réservé aux abonnés

Malgré le soutien de l’État, l’économie de la restauration est terrassée

De nombreux professionnels se sont adaptés à la situation sanitaire, à l’instar du Laffite, dans le 9e arrondissement de Paris, qui propose des plats à emporter. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Déjà affaiblie après les attentats de 2015, les manifestations des «gilets jaunes» et les grèves contre la réforme des retraites fin 2019, la profession n’a jamais vécu une épreuve aussi difficile.

Tant bien que mal, les restaurateurs se remettent à la tâche. Pour des questions sanitaires, le gouvernement a imposé la fermeture de leurs établissements le 14 mars, n’autorisant que la vente à emporter et la livraison à domicile. Après des semaines à l’arrêt, un certain nombre n’ont pas attendu le 2 juin pour rouvrir, en s’adaptant à la situation: l’accès au restaurant est bloqué par des tables ou des chaises, mais à l’entrée, les clients peuvent commander un verre dans la rue ou rapporter un petit plat chez eux…

«Grâce à cela, la chute d’activité qui était d’environ de 90 % en avril, est estimée à 70 % sur mai», précise François Blouin, président du cabinet de conseil et d’études Food Service Vision. Selon lui, environ 65 % des restaurants ont déjà rouvert: quasiment tous les fast-foods et de plus en plus de restaurants traditionnels, qui proposent de la vente à emporter et un peu de livraisons. «C’est mieux que rien», souffle un restaurateur parisien. Cela n’empêche pas de tourner au…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Malgré le soutien de l’État, l’économie de la restauration est terrassée

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
242 commentaires
  • mistophore

    le

    La fable du pavé de l'ours , ils connaissent ?

  • jimili

    le

    Je pense que pour présenter un tel genre de gravité que le jeu de mots du titre n'est pas convenable.
    En Allemagne, lorsque par ex la tva a été augmentée, les prix ont été réajustés pour qu'il n'y ait pas d'augmentation du prix final.
    Il y a quelques années déjà, l'inverse a été fait pour ces entreprises, les prix n'ont pas baissé, pour ensuite augmenter.
    Le rapport qualité-prix ne devrait plus correspondre à la réalité qualité-pris!
    Si l'on tenait compte du contexte de la grande majorité de la masse salariale, très mal rémunérée, là il y aurait des marges de chiffres possibles à augmenter, pour permettre au plus grand nombre "de participer".
    Je garde le souvenir de restaurant, en Allemagne, simples, avec des plats du jour bien servis, bons, et avec un prix vraiment correct.
    POURQUOI cela ne serait-il pas possible en France? et à Paris où tout est tellement plus cher?

  • CIBICHE

    le

    Philippe doit avoir comme d hab le trouillometre à zéro On lui avait dit que les épidémies disparaissent-et ce n était pas dans le manuel de l ena- il n y avait pas cru Incompétent, Areva lui tend les bras....

À lire aussi