École: faute de classe, ils font cours dans un café
REPORTAGE - Propriétaire d’un café situé non loin de la place de la Bastille, Adrien Le Flem s’est improvisé maître d’école pour son fils de CE2 et quelques-uns de ses camarades de classe.
Les passants jettent un coup d’œil à travers la vitre de ce bistrot parisien typique, étonnés par la scène. Ce matin-là comme tous les jours de la semaine, cinq enfants de CE2 sont soigneusement espacés les uns des autres, chacun à sa table avec ses cahiers, ses livres et son cartable. «Le tunnel a été creusé. Non, Tu dois écrire ce verbe au participe passé, avec un é à la fin, pas à l’infinitif», précise Adrien Le Flem, le propriétaire du Café de l’industrie, non loin de la place de la Bastille qui passe sans cesse de Lucien à Éléonore, puis de Nora à Hector ou Pavlo, corrigeant ici un exercice sur les suffixes, là les fautes d’une dictée.
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Avec une belle assurance et pas mal de pédagogie pour un néophyte, il explique sur un tout petit tableau noir accroché à une poutre, les règles de grammaire sur lesquelles butent les enfants: «Je pense pouvoir faire un peu illusion jusqu’au collège, pas au-delà», plaisante-t-il. C’est sa femme, d’origine grecque, qui lui a suggéré d’organiser une classe…
MULHOUSE
le
Je croyais, naïvement, que l'accès au débit de boissons était interdit aux mineurs.
Décidément la France est un château de cartes qui tombe en ruine.
Mais que fait Stephan Bern ?
Tirésias
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Lorsque quelque responsable politique aura réussi à expliquer aux profs que leurs traitements sont liés à l'économie, qu'ils ne devraient être payés que lorsque les caisses seront à nouveau en mesure de les payer, il se peut que la prise de conscience du mécanisme " reprise de l'économie= salaires possible" les sorte de leur idéologie et de leur bulle.