Le gouvernement met 15 milliards sur la table pour fixer le cap d’une aviation décarbonée en 2035
Le plan de soutien a pour objectif de sauver les emplois, les compétences et de conserver à l’Europe une place de leader mondial.
Le ton et les mots employés par Bruno Le Maire sont forts: «Nous décrétons d’état d’urgence pour sauver l’aéronautique française.» Dévoilé mardi, le plan de soutien à ce secteur stratégique était très attendu. Avec ses 300.000 emplois répartis sur tout le territoire, ses 35.000 ingénieurs hautement qualifiés et ses 1300 entreprises organisées en filière avec, à sa tête, quatre leaders - Airbus, Dassault Aviation, Safran et Thales -, cette industrie a créé de la richesse, de l’emploi et des excédents commerciaux pendant de longues années. «L’aéronautique est une fierté nationale et une de nos plus grandes réussites industrielles du XXe siècle», a rappelé le ministre de l’Économie. Depuis 1994, elle a été soutenue par une hausse moyenne de 6 % par an du trafic aérien.
La crise du Covid-19 a mis un coup d’arrêt brutal à cette marche triomphante. L’horizon est lourd de menaces. «Contrairement à d’autres secteurs, la reprise du trafic aérien sera, au mieux, progressive avec une perspective de…
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