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Le cinéma français a dû composer avec les plateformes de streaming qu’il conspuait

Après avoir tiré à boulets rouges sur le grand méchant Netflix, la filière tricolore valide la vision du géant américain. 349411371/diego cervo - stock.adobe.com

Durant la crise, certains producteurs et distributeurs ont vendu leurs films directement aux plateformes.

Lundi, la grande majorité des 2000 cinémas français va rallumer les projecteurs. «Enfin!», clament les directions des salles, qui estiment avoir perdu ces quatre derniers mois près de 60 millions d’entrées, comparé à l’an dernier. L’équivalent, en clair, de 400 millions d’euros en moins dans les caisses.

Elles ne sont pourtant pas au bout de leurs peines. Car il ne s’agit plus seulement de savoir si le public sera au rendez-vous. Il faut aussi s’assurer que tous les films reviendront bien sur grand écran. Cette interrogation peut paraître totalement saugrenue, tant la grande famille du cinéma français n’a eu de cesse de rabâcher qu’un film acquiert ses lettres de noblesse à l’unique condition d’être projeté en salle. Vraiment?

La salle reste le média qui positionne un film pour ses trente voire ses cinquante années de carrières ensuite.

Thierry Desmichelle, le DG de SND

Oui, le De Gaulle, de Gabriel Le Bomin, distribué par SND, une filiale de M6, va reprendre le chemin des salles obscures, où il avait séduit juste avant le confinement près de 600.000 spectateurs en neuf jours. «La salle reste le média qui positionne un film pour ses…

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