Dos au mur, l'industrie française devra être solidaire pour survivre Contenu réservé aux abonnés
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Le risque de déclassement du secteur manufacturier hexagonal est réel, selon une étude de PwC réalisée pour l'IUMM. Plusieurs centaines de milliers d'emplois sont menacés à horizon 2022.
Un tel coup de grisou n'était pas arrivé depuis plus d'un demi-siècle. La dernière fois que la valeur ajoutée de l'industrie française avait chuté autant que ce deuxième trimestre 2020, c'était en mai 68. Et encore, avec une glissade de 28,5 %, le trimestre que nous vivons fait pire que les pavés sous la plage (-20,7 % à l'époque).
Dans ce tableau noir, l'UIMM, la fédération regroupant les industriels hexagonaux, a demandé à PwC de se pencher sur les conséquences que pourrait avoir la crise sanitaire exceptionnelle provoquée par la pandémie du coronavirus. Le premier constat de l'étude menée par le cabinet de conseil est que le secteur manufacturier tricolore fait partie des plus touchés en Europe, avec ses équivalents espagnols et surtout italiens
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