Emploi: les jeunes, « priorité » du plan de relance à la rentrée
Pour aider les jeunes à s'insérer sur le marché de l'emploi après le choc de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a assuré que le gouvernement travaillait actuellement sur un «dispositif exceptionnel d'exonération des charges».
Emmanuel Macron a donné les premières indications sur le plan que le gouvernement Castex va déployer, à la rentrée, pour venir en aide « à la jeunesse », à qui « on a demandé les plus gros efforts » depuis le début de la crise sanitaire et qui se retrouve aujourd'hui sans perspective professionnelle. « Les jeunes sont la priorité de cette relance », a martelé le chef de l'État. Outre l'apprentissage sur lequel il a « mis le paquet » dans le troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 actuellement en débat au Parlement, il va créer un « dispositif exceptionnel d'exonération des charges pour les jeunes », notamment les moins qualifiés, qui « durera un à deux ans ». Ces allègements de cotisation seront dégressifs jusqu'à 1,6 smic, le seuil d'annulation des exonérations de charges sociales.
À lire aussiL’emploi des jeunes, victime de l’épidémie
Mais le président entend aller plus loin pour donner à chaque jeune une solution, et ce pour n'en « laisser aucun sur le bord de la route », comme il l'a dit récemment, alors que 700.000 sont attendus en septembre sur le marché du travail. 300.000 contrats d'insertion seront ainsi proposés aux jeunes « qui n'ont pas réussi à trouver l'entreprise qui leur signe leur contrat d'apprentissage ou leur alternance ». Le nombre de service civique sera également quasiment doublé dans les six prochains mois, avec 100.000 contrats supplémentaires de disponible.
À lire aussiUn plan d’urgence pour relancer l’apprentissage au point mort depuis mars
Enfin, le chef de l'État a annoncé l'ouverture de 200.000 places dans les formations supérieures qualifiantes « pour permettre aux jeunes de poursuivre un peu leurs études avec un accompagnement social ». Un plan massif qui fait donc tourner à plein la machine à contrats aidés - que le président avait freinée des quatre fers en début de mandat - pour venir en aide aux jeunes qui, depuis plus de dix ans, sont la cible de toutes les politiques actives à l'emploi.
Je préfère la baisse des salaires que les licenciements
Emmanuel Macron
Plus globalement, Emmanuel Macron a avancé le chiffre de 100 milliards d'euros « au moins » pour le plan de relance qui doit être dévoilé à la fin août. Une relance de l'économie que le président veut « industrielle, écologique, locale, culturelle et éducative » pour bâtir une France dans dix ans différente d'aujourd'hui. Ce plan sera donc orienté « sur les secteurs d'avenir et les compétences ». Il fera la part belle aux investissements, notamment en matière de rénovation thermique des bâtiments (écoles, Ehpad) ou de développement de technologie comme l'hydrogène, sur lesquels on peut attendre un retour en termes d'économies de fonctionnement et de réduction des émissions polluantes.
À lire aussiDépendance, assurance-chômage, relance… Les grands dossiers de la rentrée
« La France peut redevenir une puissance industrielle grâce à l'environnement », a martelé le chef de l'État qui a annoncé un redéveloppement massif du fret ferroviaire, des trains de nuit et des petites lignes de train. Mais pas question pour cela d'augmenter les impôts, et notamment ceux des plus riches. Exit tout retour de l'ISF ou une contribution spéciale sur les plus hauts revenus. Tout juste revient-il au gouvernement d'étudier le report de la suppression en 2023 de la taxe d'habitation pour les 20% de contribuables les plus aisés. Une piste « légitime et de bon sens » d'économie qui permettrait de garder, dans les caisses de l'État, 7 milliards d'euros par an.
À lire aussiLes 6 secteurs qui pourraient embaucher en France grâce au plan de relance «vert»
Lino193440
le
Je tiens à FELICITER "BUT" car ils ont mis sur tous les matériels FABRIQUES en FRANCE le "DRAPEAU TRICOLORE " ce qui incitent les acheteurs à acheter : FRANCAIS . Les vendeurs nous ont confirmés cette FORTE TENDANCE
marioncobretti
le
Heureusement les partis pros-européens savent y faire avec les "jeunes" Vanne der Leyen,Thierry Breton,Michel Barnier, Donald Tusk...eux ils ont pas de problème d'emploi ni de contrat court comme l'ensemble des gens ! la "jeunesse" une priorité pour eux c'est vrai...cela se voit d'ailleurs !.
AN/NO/BOU
le
Ce qui est à craindre aussi que nos jeunes ceux qui en seront vraiment capables et qui s'investiront et bien dès qu'ils le pourront quitteront la France pour aller s'installer ailleurs et quels jeunes nous restera t'il ??? ceux qui sont des assistés encouragés par des parents qui eux aussi sont des assistés ???et qui même souvent n'ont jamais TRAVAILLES ?????