Santé: la France engage le chantier de la relocalisation
DÉCRYPTAGE - La crise du Covid a renforcé l’urgence de rapatrier la production de principes actifs en Europe. La France n’a plus qu’une soixantaine de sites.
«Cette crise nous a montré que nous devons continuer à produire dans notre pays et sur notre continent. Tout le monde a vu (…) que des médicaments qui paraissaient usuels n’étaient plus produits en France et en Europe. Nous devons (…) en tirer toutes les conséquences». En visite en juin dans l’usine de vaccins de Sanofi située à Marcy-l’Étoile (Rhône), Emmanuel Macron a fait de la souveraineté sanitaire de la France une priorité. Il a débloqué une première enveloppe de 200 millions d’euros d’argent public, destinée à «financer des infrastructures de production comme de recherche et développement». Une deuxième enveloppe pourrait suivre à l’automne. «Nous avons atteint un niveau de dépendance qui n’est pas raisonnable, qui n’est pas acceptable» en biens et ressources stratégiques, a renchéri mercredi Jean Castex, lors de son discours de politique générale.
À lire aussiRelocalisation: le paracétamol, premier cas pratique pour les labos
Les tensions d’approvisionnement apparues sur de nombreux médicaments (paracétamol, antidouleurs, anesthésiants, antibiotiques…) lors…
gene-6
le
Les français sont-ils aujourd'hui mûrs pour accepter plus cher le Made in France ? je crois que OUI
gene-6
le
Bravo Macron.
S TONGA
le
Relocaliser, en France, une poignée de sites de production pharmaceutique ne va pas nous sauver de la dé-insdustrialisation ni même améliorer le taux de chômage. En revanche, c'est sûr que certains médicaments vont être plus chers et c'est là que le consommateur va râler. Maintenant ne plus dépendre 'stratégiquement' du bon vouloir de Pékin, vu la montée des antogonismes avec la Chine, c'est une sage décision... Bravo Manu!