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Les magistrats accueillent fraîchement le retour des juges de proximité

Quatre juges de proximité face au président de la cour d’appel de Paris, en 2003. La fonction a été supprimée en juillet 2017. MEHDI FEDOUACH/AFP

Le premier ministre a annoncé leur rétablissement alors qu’ils ont été supprimés au début du quinquennat.

Réserves et incompréhensions. Les magistrats sont restés interloqués quand Jean Castex a annoncé la création d’un «juge de proximité». Cela revient à vouloir réformer «pour la énième fois le petit pénal, que nous traitons déjà», tempêtait mercredi un juge de correctionnel de région parisienne dans la foulée de la déclaration du premier ministre.

«C’est méconnaître complètement les attentes et les besoins des justiciables et des juridictions. Le confinement nous a montré que nous avions deux difficultés: les litiges civils du quotidien et notre système informatique. De plus, qu’est-ce qu’un petit trafic? Ça n’existe pas en droit. Un trafic, petit ou pas, c’est un délit jugé par un tribunal correctionnel composé de trois magistrats. Ce n’est pas un juge de proximité qui peut juger cela. Qu’est-ce qu’un tag? C’est une dégradation en droit, c’est un délit jugé par le tribunal correctionnel. Le pouvoir central semble déconnecté de la réalité judiciaire», regrette ce jeune magistrat. Pour l’Union…

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