Les députés François Ruffin (LFI) et Bruno Bonnell (LREM) viennent de corédiger un rapport parlementaire sur les métiers du lien. Certaines propositions, en particulier celles portant sur les particuliers employeurs handicapés, ont été vivement critiquées. Le député LREM du Rhône s’explique.
Vous faites 43 propositions… Comment les résumeriez-vous et quelle est la ligne directrice de votre rapport ?Il est né d’une volonté commune de reconnaître les métiers du lien. Ils n’ont, à l’heure actuelle, aucune attractivité alors que ce sont des métiers avec une vraie technicité, une réelle connaissance… Nous sommes partis de deux points de vue opposés pour converger sur la même cause. François Ruffin parle de « lutte des classes », d’« exploitation des salariés ». Factuellement, il a raison. Ce sont des métiers mal payés, avec des horaires démentiels… Nous voulons donc ancrer dans la sémantique la notion de « métiers du lien » pour dire que ce sont les métiers de demain. Il faut aussi souligner que notre axe de travail est clairement du côté des praticiens du métier, des auxiliaires de vie, des assistantes maternelles, etc. Nous voulons non seulement…
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