Des abattoirs mobiles bientôt dans les fermes
Tués sur leur lieu de vie, sans le stress du transport et aux côtés de leur éleveur, les animaux seraient ainsi mieux traités.
«Il faut trouver une solution d’abattage à la hauteur du don que nous fait une bête par sa mort. Toute sa vie, elle nous donne déjà du lait, de la bouse fertile et protège nos paysages en pâturant.» Voilà ce que ressasse un jour Guylain Pageot en repartant d’un abattoir où il avait accompagné sa vache Églantine jusqu’à son dernier souffle. L’éleveur, associé à sa femme et son frère, vit à 90 % de la vente de lait et de fromage bio et à 10 % de la viande. Ses 60 vaches pâturent dans le bocage irrigué de marais du côté de Villeneuve-en-Retz (sud de la Loire-Atlantique).
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«On les voit naître, grandir mais pas mourir. Seulement partir, stressées dans un camion, sans être sûrs de comment elles sont traitées ensuite, relève l’agriculteur. Pour les consommateurs aussi, le respect de l’animal dans les abattoirs fait sens désormais.» D’où la création, en 2019, de l’association Abattage des animaux sur le lieu de vie (AALVie) qui regroupe désormais 200 éleveurs en Loire-Atlantique et en Vendée. Avec…
Plancharoulette
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Et surtout stop à l'abattage rituel, la pire des situations pour l'animal.
Franche60
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Dans l'immédiat, ces abattoirs volants se font aussi bien sur deux roues que sur quatre roues; efficacité garantie.
Lacombe Lucien
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c'est une bonne initiative