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Emploi: les 16-18 ans désormais obligés de se former

Les missions locales accompagnent chaque année plus de 1,3 million de 16-25 ans, précarisés et isolés, vers l’emploi, la formation, mais aussi le logement, la culture et le sport (ici la mission locale de 137279844/Africa Studio - stock.adobe.com

Les missions locales doivent appliquer dès septembre un décret destiné à lutter contre le décrochage.

C’est un texte réglementaire qui arrive à point nommé, à l’heure de la crise du Covid, annonciatrice de crise de l’emploi pour les jeunes et de décrochage scolaire accru.

Le 5 août, un décret est venu préciser les conditions d’entrée en application, dès septembre, de l’obligation de formation pour les 16-18 ans. Une obligation inscrite dans la loi Blanquer sur l’école de 2019, qui entend couvrir ce vide laissé entre la fin de la scolarité obligatoire et l’âge de la majorité. Pour raccrocher ces jeunes «invisibles» à la formation et l’emploi, le texte confie aux «missions locales» le soin d’assurer le respect de la mesure. Présentes en France sur plus de 6800 sites, ces structures de service public rattachées au ministère du Travail, accompagnent chaque année, en lien avec les acteurs du social et de l’éducation, plus de 1,3 million de 16-25 ans, précarisés et isolés, vers l’emploi, la formation, mais aussi le logement, la culture et le sport.

Que change ce décret? Il renforce le poids de…

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21 commentaires
  • RMorion

    le

    L'école est obligatoire jusqu'à 16 ans. Proposer des formations pour les 16-18 ans très bien, l'informatique, les BTP, certains services, manquent cruellement de mains d'oeuvre. Très bien pour les volontaires. Mais un conseiller de Mission locale peut inciter, pousser un jeune à se former. Pas plus. Un jeune de 16 ans qui ne veut pas se former soit "foutra le bordel" dans le groupe, soit sa démotivation rejaillira sur les autres jeunes présents. Encore une fois, on botte en touche, et on chercher à faire porter des responsabilités sur d'autres acteurs que les parents. On ne peut pas forcer quelqu'un à apprendre. On peut toujours discuter, inciter, lui demander comment il voit les choses, mais c'est tout. On ne s'occupe pas assez des personnes volontaires, pas assez des personnes qui veulent s'en sortir, et trop de ceux qui ne veulent rien faire. Là aussi, c'est un positionnement de l'Etat par rapport aux citoyens. Pour tirer le pays vers le haut, il faut avant tout aider le jeune qui veut lui même se tirer vers le haut. L'Etat, les acteurs de l'insertion ne peuvent pas se substituer aux parents, et même les parents ne peuvent parfois rien contre certains caractères de jeunes.

  • gene-6

    le

    Informatique. Voilà l'avenir.

  • gene-6

    le

    Oui se former à un métier qui recrute : l'informatique. Tout le monde peut apprendre et on en a besoin.

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