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Covid-19 : une rentrée au tracas par cas

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Déconfinementdossier
Masques, protocole sanitaire, tests des élèves lorsqu’un cas est avéré… A quelques jours du retour en classe, le ministre de l’Education reste vague et compte sur la débrouille du corps enseignant.
par Marie Piquemal, photo Albert Facelly
publié le 21 août 2020 à 20h16

A l'approche de cette rentrée, Jean-Michel Blanquer marche sur un fil. Un numéro d'équilibriste ardu : prendre les précautions sanitaires alors que l'épidémie repart à la hausse et faire en sorte que tous les élèves retournent en classe. C'est une nécessité, et sur ce point, enseignants, chercheurs en éducation et politiques sont unanimes : le risque de décrochage scolaire est au maximum après les mois de confinement. Avec des conséquences très lourdes pour les élèves les plus défavorisés. «L'éducation n'est pas une variable d'ajustement, ni de nos sociétés ni d'une crise sanitaire» : sur le plateau de France 2 jeudi soir, le ministre de l'Education a annoncé que la rentrée se ferait comme prévu mardi 1er septembre. Les cours vont reprendre à temps plein et de façon obligatoire. C'est du moins la règle… «A quelques exceptions locales» près, a ajouté le ministre sans plus de précision. Interrogé, son entourage assure qu'il s'agit d'une simple précaution langagière dans un contexte incertain.

Le masque, pour qui et où ?

Pour protéger élèves et personnel du virus, le ministère mise tout sur le masque. Il devient obligatoire pour les collégiens et les lycéens dans les espaces clos (salles de classe, couloirs…). Dans la cour de récré, la règle sera fixée par chaque chef d'établissement. Le ministre de l'Education n'exclut pas, «dans un temps futur», d'étendre l'obligation aux élèves de CM1 et CM2, en fonction de l'avis des pédiatres.

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