Les compagnies aériennes et le TGV très pénalisés par la crise du voyage d’affaires
La classe affaires privilégiée par les cadres pour des déplacements lointains est, en temps normal, une machine à cash génératrice de fortes marges.
S’il y a bien un secteur qui paye au prix fort la quasi-disparition des déplacements professionnels, c’est le transport aérien. Les voyageurs d’affaires ont déserté les avions depuis le début de la pandémie en mars. Et, avec la détérioration récente de la situation sanitaire, les perspectives pour la rentrée ne sont pas réjouissantes sur ce segment. «Pour septembre et octobre, l’industrie n’a pas ou peu de réservations faites par les entreprises», soupire Alain Battisti, président de la Fnam (Fédération nationale de l’aviation marchande).
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Un problème majuscule pour les compagnies aériennes car les voyageurs d’affaires constituent en situation normale leur vache à lait. Ainsi, 25% des clients d’Air France se déplacent pour motifs professionnels mais génèrent 40% du chiffre d’affaires. Ces passagers ont des exigences qui permettent aux compagnies de leur vendre des billets très cher. «Même s’ils voyagent en classe éco, les voyageurs paient leur siège au prix fort car, à la différence des touristes…
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