Publicité
Réservé aux abonnés

Les entreprises du tourisme s’enfoncent dans la crise

«J’ai bien conscience que le pire est devant nous», reconnaît Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au Tourisme. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Agences et tour-opérateurs ne voient toujours pas la reprise. Ils ne tiennent qu’avec l’aide de l’État.

Combien de temps les professionnels du tourisme, agences et tour-opérateurs, vont-ils tenir à l’arrêt? Tous espéraient un début de reprise cet été ou à la rentrée. Ils sont désespérément sans activité. «Nous vivons une panique sans nom, déplore Jean-Pierre Mas, président du syndicat professionnel Les Entreprises du voyage. Jamais depuis l’après-guerre nous n’avons connu une crise d’une telle ampleur. Le trafic aérien est retombé à ses niveaux de 1990. Nous ne retrouverons pas notre activité de 2019 avant 2024 ou 2025. Le secteur va devoir faire sa révolution.»

En juin, le tourisme mondial a chuté de 93 %, portant à 65 % le recul sur la totalité du premier semestre, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Les entreprises françaises survivent grâce aux aides de l’État (prêts garantis par l’État, exonérations de charges, fonds de solidarité…). Mais leur trésorerie est sous pression. «Notre situation est pire que celle des discothèques, qui sont fermées, sans salaires, avec certains…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 66% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Sujet

Les entreprises du tourisme s’enfoncent dans la crise

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi

Boeing, le nouveau cauchemar des compagnies aériennes

Boeing, le nouveau cauchemar des compagnies aériennes

DÉCRYPTAGE - La multiplication d'incidents graves depuis plusieurs mois perturbe les livraisons d'avions du groupe américain. Contraintes de réduire leurs prévisions d'activité, certaines compagnies lui demandent des indemnités.