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Les chefs d’entreprise prêts à se saisir des aides au recrutement des jeunes

En déplacement à Besançon, le 23 juillet, le premier ministre, Jean Castex (au centre), a présenté un plan jeunes de 6,5 milliards d’euros sur deux ans pour inciter les employeurs au recrutement. SEBASTIEN BOZON/AFP

Encore méconnus, les dispositifs du plan jeunes sont perçus comme une opportunité par les petits patrons.

Ils sont l’une des cibles prioritaires de l’action du gouvernement: les 700.000 jeunes en fin de cursus qui arrivent chaque année sur le marché du travail et qui sont, aujourd’hui, les premières victimes de la crise du Covid-19. En dévoilant le 23 juillet son plan jeunes doté d’une enveloppe de 6,5 milliards d’euros sur deux ans, l’exécutif a voulu montrer qu’il souhaitait «mettre le paquet sur l’emploi des jeunes».

Mais le premier ministre a aussi souligné que la balle était désormais dans le camp des employeurs. «J’ai besoin de vous pour atteindre cet objectif vis-à-vis de nos jeunes», a rappelé Jean Castex devant les patrons réunis fin août à Longchamp pour l’université du Medef.

Mais pour profiter des aides incitatives à l’embauche, encore faut-il les connaître. Grégory Corvaisier est un bon exemple de l’effort qu’il reste à faire pour présenter les nouvelles mesures aux chefs d’entreprise. Spécialisé dans la rénovation de bâtiment, cet artisan de l’Essonne à la recherche d’un ouvrier…

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1 commentaire
  • Michel HERNOUX

    le

    De deux choses l'une : Ou les employeurs ont besoin de jeunes pour pérenniser leurs entreprises , ou bien ils espèrent que cette argent va leur permettre d'équilibrer un budget mis à mal par les restrictions du gouvernement lors de cette crise sanitaire. Beaucoup de jeunes sont sur le marché du travail avec une formation de base voire spécialisée et ne trouvent pas d'emploi malgré une formation Bac+ dans des écoles qui forment très bien, mais sans connaître obligatoirement les besoins des entreprises . Sans doute qu'une connexion plus importante entre l'enseignement et les besoins des entreprises devrait améliorer les recrutements sans pour autant verser des sommes, certes dans un but louable, mais qui à mon humble avis n'améliorera pas le déficit entre les demandeurs et ceux qui ont des besoins de recrutements. .

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