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Un an après Lubrizol, la chimie française prête à moderniser ses sites

L’incendie de l’usine Lubrizol (ci-contre), il y a un an au Petit-Quevilly, a conduit le gouvernement à échafauder un plan d’action sur six ans pour renforcer les contrôles sur 5000 sites. LOU BENOIST/AFP

Murs coupe-feu, réserves d’eau accrues, contrôles multipliés: l’exécutif a dévoilé un plan d’ampleur.

Empêcher un deuxième «Lubrizol»: c’est l’objectif du plan dévoilé jeudi par le gouvernement à Rouen. Il y a un an, dans la nuit du 25 au 26 septembre, près de 10.000 tonnes de produits chimiques étaient parties en fumée dans l’usine Lubrizol, classée Seveso, qui fabrique et distribue des additifs pour des lubrifiants, et dans l’entrepôt voisin de Normandie Logistique. L’incendie avait alors provoqué un nuage de fumée noire de 22 km de long…

Un plan d’action sur six ans portant sur les entrepôts et les sites de stockage de produits inflammables et combustibles a été annoncé. Ce dispositif concerne 5000 sites dans la chimie, l’agroalimentaire, la pharmacie, les déchets… Parmi eux, 1293 sites dits «Seveso» qui produisent ou stockent des substances pouvant être dangereuses pour l’homme et l’environnement, soumis à une réglementation très encadrée.

En visite sur place, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a annoncé la mise en place d’un système d’alerte par téléphone mobile en cas de danger…

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