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Les manuels scolaires à l’heure du numérique

Après le confinement, le réflexe numérique s’est installé chez les enseignants et les élèves. Dinoco Greco/AltoPress / Maxppp

Le confinement a donné un coup d’accélérateur aux nouveaux usages. Les éditeurs doivent s’adapter.

La période de confinement a accéléré l’adoption des usages numériques dans l’enseignement, contribuant à une autre accélération, celle de la numérisation du marché des manuels scolaires. Trois acteurs en France s’y taillent la part du lion: Hachette (Lagardère) avec ses maisons Hatier ou Dunod, Editis (Vivendi) connu à travers Nathan ou Bordas, et Humensis, propriétaire de Belin.

Ces trois leaders représentent 80 % à 90 % d’un marché qui réalise, bon an mal an, entre 300 et 500 millions d’euros de chiffre d’affaires, en fonction du calendrier de réforme des programmes.

La part du numérique dans cet écosystème est très variable selon le niveau d’études.

La part du numérique dans cet écosystème est très variable selon le niveau d’études. Si, au global, elle atteint entre 10 % et 15 %, elle reste très basse voire inexistante en maternelle ou en primaire, alors qu’elle s’est fortement développée dans les collèges et les lycées, à la faveur d’une politique publique volontariste.

Lancé en 2015 pour la période 2016-2018, le plan pour le numérique au collège de François Hollande a…

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