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L’hôtellerie s’enfonce dans la crise sans perspective de reprise

Un hôtel fermé dans le 9e arrondissement, vendredi, à Paris. La capitale est, de loin, la ville la plus touchée. Juliette Pavy/JULIETTE PAVY

Après avoir rouvert en septembre, de nombreux établissements envisagent de fermer.

Même dans leurs pires cauchemars, les hôteliers n’avaient jamais imaginé un tel désastre économique. Privés de clients à cause de l’épidémie de Covid-19, 7% des quelque 20.000 hôtels de l’Hexagone n’ont toujours pas rouvert depuis leur fermeture en mars, après le confinement. Les autres tentent de tenir, avec des taux d’occupation très bas. Mais, après des semaines au ralenti depuis la rentrée de septembre, ils sont de plus en plus nombreux, à Paris et dans les grandes métropoles, à envisager de refermer. «Et ce, jusqu’au deuxième trimestre 2021 au moins, assure Stéphane Botz, associé tourisme et hôtellerie de KPMG.

Ni les visiteurs étrangers ni les voyageurs d’affaires ne sont au rendez-vous. Après le durcissement des mesures sanitaires, même les plus optimistes ne voient plus de signal positif. Pour certains, seul un vaccin permettra de sortir de ce mauvais pas. Les espoirs de la rentrée ont été vite douchés: septembre a été mauvais. Le taux d’occupation des hôtels de l’Hexagone a été…

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99 commentaires
  • herve actif

    le

    Je constate que certains serveurs ont le masque sous le nez et que les tables ne sont même pas à une distance d’un mètre ! Qu’ils respectent les règles déjà mises en place !

  • Latourar

    le

    Ce n'est que le début. Attendez, un déferlement de calamités économiques arrive et ce n'est pas les politiques (de tout bords) qui vont nous sortir de là.

  • BASSET71

    le

    Payer en une nuit d'hôtel ,à Paris, ce que je dépense en trois mois de loyer : non merci.

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