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La crise des greffiers s’aggrave avec le confinement

«
Avec les départs en retraite chaque année, c’est un apport de 200 nouveaux greffiers par an seulement», souligne Hervé Bonglet, de l’UFAP-greffiers. unknown/Sergey Yarochkin - stock.adobe.com

Mal équipés, en manque d’effectif, ils n’ont pas les moyens d’absorber le stock de jugements, avec un retard de près de deux ans.

Le confinement jette une lumière crue sur le climat délétère qui règne sur les greffes des tribunaux. Nécessité oblige, contrairement au mois de mars, les greffiers sont cette fois-ci en juridiction. «Nous avons subi la grève des avocats, puis le confinement total sans moyen pour télétravailler. Nous en avons pour dix-huit mois à deux ans avant d’avoir absorbé le stock de jugements cumulés, soupire Sophie Grimaud, de l’Union nationale des greffiers de France. À ce jour, sur les 11.000 greffiers que comptent nos juridictions, seuls 1500 ont été équipés d’ultraportables. On nous en promet 3500 de plus d’ici à la fin de l’année, même si, pour l’instant on n’en a pas vu la couleur», poursuit-elle, en évoquant des difficultés à se connecter.

Au-delà de cette question informatique qui relance le débat sur l’état de la justice numérique, les magistrats ne cessent de tirer le signal d’alarme en rappelant, à l’instar de Marie-Suzanne Le Quéau, présidente de la conférence nationale des procureurs…

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24 commentaires
  • Calamity Jane

    le

    Sans compter les dénis de "justice" comme les fautes effectuées lors des transcriptions des jugements, entraînant de fait des jugements rectificatifs, et donc des tâches supplémentaires inutiles au surplus de ces retards.

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