Créé en 1969 par Joseph Comiti, secrétaire d'Etat du général de Gaulle, le Centre d'information et de documentation jeunesse (CIDJ) sert encore aux jeunes d'aujourd'hui. Quand on cherche une orientation, un métier, un petit job, un stage, un échange à l'étranger, une alternance, un conseil de santé, de droit ou n'importe quel autre type d'information, il suffit d'aller sur le site. Ou si l'on habite la région parisienne, de pousser la porte du 101, quai Branly, au pied de la tour Eiffel. Tout est gratuit et anonyme
Le CIDJ propose des conseils juridiques et possède un espace de coworking.
Photo Martin Colombet pour Libération
On y croise Adeline, 25 ans, qui attend son tour pour avoir un conseil juridique. Elle vient d'être licenciée d'une start-up pendant un congé maladie. «L'employeur a coupé l'accès à mes mails, à mes applications. Je voudrais voir un juriste pour savoir si c'est très légal, sachant que je suis encore en emploi.» Autour d'une table, Camille et Inès, 17 ans chacune, en terminale, ont déployé l'un des nombreux classeurs «Métiers» car «les vœux sur Parcoursup commencent fin décembre». Plus loin, Charles, musicien de 27 ans, attend que le conseiller d'orientation l'appelle. Il prépare une reconversion professionnelle en agriculture. Un peu plus loin encore, Maxime peaufine un dossier de création d'entreprise. Le CIDJ abrite aussi un espace de coworking.
Sophie Bosset-M