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Déménagement du Centre d'information pour la jeunesse : Paris, la région et l'Etat se renvoient la balle

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Lieu important pour les ressources tous azimuts à destination des jeunes, le CIDJ doit quitter ses locaux au pied de la tour Eiffel. Les trois partenaires de la structure, logée gratuitement jusqu'à présent, tentent de trouver une solution et renvoient tour à tour la responsabilité sur les autres.
par Sibylle Vincendon, photos Martin Colombet
publié le 5 novembre 2020 à 18h38

Créé en 1969 par Joseph Comiti, secrétaire d'Etat du général de Gaulle, le Centre d'information et de documentation jeunesse (CIDJ) sert encore aux jeunes d'aujourd'hui. Quand on cherche une orientation, un métier, un petit job, un stage, un échange à l'étranger, une alternance, un conseil de santé, de droit ou n'importe quel autre type d'information, il suffit d'aller sur le site. Ou si l'on habite la région parisienne, de pousser la porte du 101, quai Branly, au pied de la tour Eiffel. Tout est gratuit et anonyme

Le CIDJ propose des conseils juridiques et possède un espace de coworking.

Photo Martin Colombet pour Libération

On y croise Adeline, 25 ans, qui attend son tour pour avoir un conseil juridique. Elle vient d'être licenciée d'une start-up pendant un congé maladie. «L'employeur a coupé l'accès à mes mails, à mes applications. Je voudrais voir un juriste pour savoir si c'est très légal, sachant que je suis encore en emploi.» Autour d'une table, Camille et Inès, 17 ans chacune, en terminale, ont déployé l'un des nombreux classeurs «Métiers» car «les vœux sur Parcoursup commencent fin décembre». Plus loin, Charles, musicien de 27 ans, attend que le conseiller d'orientation l'appelle. Il prépare une reconversion professionnelle en agriculture. Un peu plus loin encore, Maxime peaufine un dossier de création d'entreprise. Le CIDJ abrite aussi un espace de coworking.

Sophie Bosset-M

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