Covid : les jeunes avocats laissés sur le carreau par la crise sanitaire Contenu réservé aux abonnés
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Nouveaux entrants sur un marché déjà saturé et ultra-concurrentiel, les jeunes avocats doivent désormais faire face aux gels des recrutements et aux licenciements. Les cabinets d'affaires ne s'en cachent pas, leur rentabilité est une priorité.
Par Delphine Iweins
Avec la crise sanitaire, de nombreux cabinets d'avocats vont se retrouver en difficultés ces prochains mois . Délicat dans ce contexte de trouver une première collaboration pour les jeunes pousses du droit. « Les cabinets ne peuvent pas se projeter et donc embaucher », constate, résigné, Paul*, jeune avocat en recherche d'une collaboration en droit des sociétés. Lui-même disposait d'une offre orale au début de l'année pour une collaboration à l'issue de son stage final. La pandémie a eu raison de l'engagement pris. Avoir effectué son stage final dans le cabinet visé n'est aujourd'hui plus un gage de garantie de recrutement.
Echaudées par la crise financière de 2008, les structures se séparent de leurs collaborateurs les moins performants. L'urgence est à assurer à un niveau élevé de rentabilité. Les firmes anglo-saxonnes ont ainsi été les premières à geler ou du moins à réduire leurs recrutements, souvent sur ordre de leur maison mère de l'autre côté de l'Atlantique ou outre-Manche. Les petites et moyennes structures généralistes comme de niches essayent aussi de préserver les collaborateurs déjà en poste.
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