«Le soldat français est transformé en agent polyvalent chargé de tout et n’importe quoi»
TRIBUNE - En cette veille du 11 novembre, l’historienne Bénédicte Chéron s’inquiète de voir notre armée s’épuiser à assumer des missions hétéroclites sans aucun rapport avec son rôle.
Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Institut catholique
de Paris, Bénédicte Chéron est spécialiste des relations entre l’armée et la société. Elle a publié plusieurs ouvrages salués par la critique, tels «Pierre Schoendoerffer» (2012, CNRS Éditions) et «Le Soldat méconnu. Les Français et leurs armées: état des lieux» (Armand Colin, 2018).
Le 11 novembre rappelle chaque année aux Français le prix payé par ceux qui ont porté, et portent encore, les armes en leur nom. L’hommage rendu aux défunts prend cette année une tonalité particulière alors que le pays traverse des crises multiples et que, sur le sol national, sont à nouveau déployés massivement les militaires de l’opération «Sentinelle». Que savons-nous de ceux qui patrouillent dans nos rues?
Que comprenons-nous de la place qu’ils occupent parmi nous?
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Il y a un siècle, la dépouille de celui qu’on nommera désormais «le soldat inconnu» était déposée sous l’Arc de triomphe. Le visiter et l’honorer, c’était visiter et honorer…
DSK 2
le
Et oui...et alors ? Les temps changent et nous avons besoin d’eux..
E.Moore
le
C'est le principe du soldat en temps de paix.... rien de nouveau.
BOUCAU
le
Comparer les profs et les militaires c'est osé. On ne doit pas être dans le même pays sans aucun doute