Reconfinement: viticulteurs et brasseurs en première ligne
Les professionnels de la vigne ou du houblon pâtissent de la fermeture des bars et restaurants. L’annulation de la quasi-totalité des salons de vignerons indépendants de la fin d’année rajoute aux craintes.
La filière viticole vit décidément une année noire. Déjà secoués par l’instauration il a un an des taxes Trump, les vins français réalisent en effet 40 % de leur chiffre d’affaires sur les tables des restaurants, des bistrots de quartier aux hôtels très haut de gamme. «Cette seconde fermeture en France est d’autant plus dure qu’elle se conjugue à des confinements partout en Europe et à la baisse du tourisme», déplore Jérôme Agostini, le directeur du Cniv qui regroupe les interprofessions des vins AOP et IGP. Une double peine pour cette filière de 12,5 milliards d’euros, qui abreuve aussi les tables étrangères, une bouteille sur trois étant expédiée hors de nos frontières. Avec 13,4 milliards d’euros d’excédent commercial, les vins et spiritueux sont d’ailleurs les seconds contributeurs à l’excédent commercial français, derrière l’aéronautique.
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Après un premier confinement strict, le secteur avait respiré cet été, avec une bonne tenue des vins entrée et milieu de gamme en hypers et supermarchés…
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Moins de pollution en perspective.
Moins de pesticides, de fongicides et autre sulfites...