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Recrutement : ces 17 métiers d'avenir qui embauchent déjà

Recrutement : ces 17 métiers d'avenir qui embauchent déjà

Un métier d’avenir peut se concevoir de deux façons. Soit il offre des perspectives d’évolution intéressantes, soit il recrute de manière massive. Malgré la crise économique sévère qui touche l’Hexagone à la suite du confinement liée à la crise sanitaire du Covid-19, les besoins de candidats dans des secteurs clés de l’économie (numérique, environnement, construction, énergie…) sont toujours aussi essentiels pour les entreprises et les organisations, qui doivent impérativement intégrer dans leur démarche une dimension de responsabilité sociale vis-à-vis du monde qui les entoure et de reconnaissance salariale et managériale vis-à-vis de leurs collaborateurs.

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Administrateur d’une entreprise à mission

Administrateur d’une entreprise à mission

L’adoption de la loi Pacte en 2019 a consacré le rôle social de l’entreprise tout en élargissant le périmètre de responsabilité de la société, de ses dirigeants, actionnaires et administrateurs. «Il définit les objectifs de l’entreprise à moyen et long terme en s’assurant qu'ils permettent d’atteindre les objectifs sociaux et environnementaux définis dans la mission», précise Caroline Renoux.

Formation initiale : master 2 (école de commerce, IEP, universités) avec une spécialisation RSE.

Salaire : selon l’entreprise.

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Bid manager

Bid manager

Il fait partie des nouveaux métiers induits par le marketing digital. A l’instar de son homonyme plus traditionnel en charge d’optimiser les appels d’offres de grandes entreprises, le bid manager est le garant de l’optimisation d’enchères liées à la gestion de campagnes marketing. «En utilisant des plateformes dédiées, il gère l’achat de mots-clés de référencement afin d’optimiser l’exposition de ces campagnes et leurs coûts», explique Aurélien Gilles, manager département digital au sein du groupe Randstad.

Formation initiale : bac +5 écoles d’ingénieurs (informatique), écoles de commerce, master.

Formation continue : master spécialisé en digital.

Salaire : 50.000 euros/an.

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BIM manager

BIM manager

Le Building Information Modeling (BIM) est devenu la pierre angulaire des chantiers. Sur la base d’une maquette numérique, le BIM manager facilite les études de conception et coordonne les différentes phases de réalisation d’une construction. «Il s’agit d’un professionnel du bâtiment doté d’une solide maîtrise technique et d’une forte expérience. Il doit faire preuve d’adaptation permanente et d'innovation. Il possède une appétence naturelle pour l’informatique et maîtrise parfaitement les logiciels de modélisation», souligne Nicolas Duchams, consultant filière ingénierie de la construction et des travaux publics au sein du groupe Randstad.

Formation initiale : bac+5 en architecture ou en école d'ingénieurs.

Salaire : 40.000 euros/an.

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Community builder

Community builder

L’objectif du community builder est de créer une communauté, de la rassembler et de l’animer en communiquant en permanence sur l’état d’un projet et en interagissant avec les membres. «C’est un métier assez récent en France, qui puise ses racines dans l’univers du jeu vidéo. Contrairement au community manager, le community builder échange avec la communauté en formant des groupes de discussion», explique Emmanuel Stanislas, fondateur du cabinet de recrutement Clémentine, spécialiste du digital et de l’IT.

Formation initiale : master en marketing ou communication (universités, école de commerce).

Salaire : entre 30.000 et 45.000 euros/an.

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Chef de projet économie circulaire

Chef de projet économie circulaire

L’objectif de l’économie circulaire est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages des ressources (matières premières, eau, énergie). Ce profil initie et coordonne les solutions à mettre en œuvre : recyclage, réemploi, écoconception, choix des matériaux… «Il est le chef d’orchestre dans toute la dimension technique mais aussi et surtout dans la conduite des changements de comportement», note Caroline Renoux.

Formation initiale : école d’ingénieurs ou master 2 technique avec une spécialisation RSE ou environnement. Formation continue : Mines ParisTech Isige.

Salaire : 55.000 euros/an.

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Data steward

Data steward

Issu de la famille de la data, le data steward est le responsable de la qualité de la donnée. Il a pour mission de vérifier les «lacs de données» (ou datalakes) en identifiant les possibles conflits, la non-présence de doublons ainsi que la fraîcheur desdites données qui seront analysées en supprimant le contenu obsolète. «Outre ses missions, il joue un rôle particulièrement stratégique dans la communication entre les différentes équipes», souligne Emmanuel Stanislas.

Formation initiale : école d’ingénieurs ou d’informatique ; master spécialisé dans la data science ou l’intelligence artificielle.

Salaire : entre 40.000 et 65.000 euros/an selon l’expérience.

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Délégué à la protection des données

Délégué à la protection des données

Véritable chef d’orchestre de la conformité, il est consulté sur tout type de traitement de données à caractère personnel. Au sein de l’entreprise, il est le garant en matière de sécurité informatique, juridique… «Il contribue à la valorisation de la donnée et fait en sorte que cette dernière soit traitée dans des conditions de sécurité adéquates afin d’éviter les risques pour les personnes et pour l’image de l’entreprise», indique Olivier Thomazo, directeur associé du site d’emploi Jobijoba.

Formation initiale : diplôme d’université délégué à la protection des données (Paris 2 Assas), mastère management et protection des données à caractère personnel de l’Institut supérieur d’électronique de Paris (Isep). Formation continue : mastère management et protection des données à caractère personnel (Isep).

Salaire : 80.000 euros/an.

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Directeur de l’engagement

Directeur de l’engagement

Il a pour mission de définir et d’impulser la stratégie d’engagement de l’entreprise à destination de la société civile : responsabilité sociétale, transition énergétique… «Intégré au comité de direction, le directeur de l’engagement a vocation à réancrer l’entreprise et à lui permettre d'avoir un impact positif sur la société civile et l'environnement», précise Caroline Renoux, directrice et fondatrice du cabinet de recrutement Birdeo.

Formation initiale : master 2 (école de commerce, IEP, universités) avec une spécialisation RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Formation continue : mastère spécialisé executive management global de la RSE et du développement durable.

Salaire : 200.000 euros/an.

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Expert en stockage d’énergie

Expert en stockage d’énergie

Dans un contexte de développement accru des énergies renouvelables, le stockage d’énergie devient essentiel pour développer des marchés où le réseau électrique est moins développé qu’en Europe. «Les profils experts dans ce domaine sont de plus en plus recherchés par les acteurs industriels, explique Philippe Artero, directeur associé chez Robert Walters. Le stockage d’énergie concerne aussi bien la chaleur que l’électricité. Cela consiste à accumuler l’énergie en vue d’une utilisation ultérieure.»

Formation initiale : bac+5 école d’ingénieurs en thermodynamique ou électronique. Formation continue : master énergie renouvelables.

Salaire : 65.000 euros/an.

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Gestionnaire de fonds à impact

Gestionnaire de fonds à impact

Un métier d’avenir offre peut se concevoir de deux façons. Soit il offre des perspectives d’évolution intéressantes, soit il recrute de manière massive. Malgré la crise économique sévère qui touche l’Hexagone à la suite du confinement liée à la crise sanitaire du Covid-19, les besoins de candidats dans des secteurs clés de l’économie (numérique, environnement, construction, énergie…) sont toujours aussi essentiels pour les entreprises et les organisations, qui doivent impérativement intégrer dans leur démarche une dimension de responsabilité sociale vis-à-vis du monde qui les entoure et de reconnaissance salariale et managériale vis-à-vis de leurs collaborateurs.

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Géomaticien

Géomaticien

Pour le compte d’entreprises privées (compagnies pétrolières, assurances…), de collectivités territoriales ou d’organismes publics (Météo France, CNRS, Office national des forêts…), il utilise les données récupérées sur le terrain pour réaliser des cartes thématiques et procéder à des simulations (risques naturels, optimisation des terrains agricoles, implantation d’une zone résidentielle). S’il existe de nombreux candidats pour ce métier, la demande est également particulièrement soutenue.

Formation initiale : master en géomatique (géographie, aménagement, environnement et développement), BTS métiers du géomètre-topographe et de la modélisation numérique.

Salaire : 45.000 euros/an.

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Manager responsabilité sociétale des marques

Manager responsabilité sociétale des marques

Il initie la stratégie de marketing responsable de la marque en incitant l’ensemble de l’entreprise à innover vers des produits et des services respectueux de l’environnement et des parties prenantes. «Les marques exercent une forte influence sur les consommateurs. Ce métier permet à ces dernières de prendre davantage leurs responsabilités vis-à-vis de leur environnement», analyse Caroline Renoux.

Formation initiale : école de commerce, master 2 marketing et spécialisation RSE ou écoconception. Formation continue : master class 21 (Centrale Supélec, RSE et développement durable) ; mastère spécialisé executive management global de la RSE et du développement durable (Paris Dauphine).

Salaire : 65.000 euros/an.

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Photogrammètre

Photogrammètre

Spécialiste à la fois de la cartographie, de l’analyse de terrain et du pilotage de drone, le photogrammètre est sollicité pour évaluer les ressources naturelles ou planifier des projets sur des terrains difficiles. S'appuyant sur de solides connaissances en géométrie et topographie, il doit cartographier un espace en 3D pour analyser le terrain, grâce à des images aériennes réalisées par drone. Si le nombre d’offres d’emploi demeure encore restreint, la demande est exponentielle. Cette profession figure dans le top 5 des métiers émergents publié par le groupe Randstad en 2020.

Formation initiale : il existe de nombreux centres de formation agréés.

Salaire : 30.000 euros/an.

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Responsable système d’information ressources humaines

Responsable système d’information ressources humaines

Courroie de transmission entre la direction des ressources humaines (DRH) et la direction des systèmes d’information (DSI), il recueille et analyse les besoins de la DRH, pilote la mise en place des solutions logicielles choisies, effectue les phases de test et constate les éventuels dysfonctionnements. «A l’ère de la numérisation des ressources humaines, le responsable SIRH est un poste clé. Il permet à la DRH de gérer avec minutie l’ensemble des problématiques RH de l’entreprise : recrutements, formations, congés, entretiens annuels», analyse Marie-Vanessa Florentin, consultante Robert Walters.

Formation initiale : bac +5 master gestion des ressources humaines, master en informatique (Miage), école d’ingénieurs en informatique. Formation continue : master 2 SIRH.

Salaire : entre 45.000 et 100.000 euros/an selon l’expérience.

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Responsable des relations sociales

Responsable des relations sociales

Au cœur de la direction des ressources humaines, il a la lourde charge, dans le contexte économique dégradé post-Covid, d’entretenir le dialogue social. Interlocuteur privilégié des partenaires sociaux, il doit anticiper tous les risques de crise, prévenir les conflits sociaux, intervenir dans l’élaboration de la stratégie de communication et faciliter l’acceptation du changement par les partenaires sociaux et les salariés afin d’éviter les tensions.

Formation initiale : bac+5 en droit, ressources humaines, sociologie, psychologie, administration, économie. Formation continue : master en RH droit social.

Salaire : entre 45.000 et 80.000 euros/an, selon l’expérience.

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Responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI)

Responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI)

Analyser, diagnostiquer, prévenir et protéger, les missions du RSSI sont essentielles dans un contexte où les attaques informatiques se multiplient. Il définit la politique de sécurité du système d’information de l’entreprise/administration et veille à sa mise en application. «Son rôle auprès du comité de direction est d’accompagner, d’alerter, de conseiller et de sensibiliser aux enjeux liés à la sécurité informatique», note Olivia Jacob, senior manager chez Robert Walters.

Formation initiale : master ou école en informatique + une année de spécialisation en sécurité SI (système d’Information). Formation continue : stage généraliste en informatique en troisième année, puis une spécialisation et un stage de fin d’études en dernière année.

Salaire : entre 65.000 et 130.000 euros/an selon l’expérience.

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