Publicité
Réservé aux abonnés

Recrutement: maison de retraite recherche personnel désespérément

Les maisons de retraite souffrent depuis des années d’un sous-effectif chronique. Thomas LOUAPRE/Thomas Louapre / Divergence

Les Ehpad ont des postes à pourvoir mais ne trouvent pas les bras. Apprentissage, VAE, formation accélérée tentent de pallier la pénurie.

Un métier pour nous! C’est l’intitulé de la campagne de recrutement lancée en urgence par Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie, pour faire face aux besoins de personnel des Ehpad, exacerbés par la crise sanitaire. L’épidémie a renforcé la situation critique des maisons de retraite, qui souffrent depuis des années d’un sous-effectif chronique. Déjà dans son rapport d’octobre 2019, l’ex-ministre Myriam El Khomri chiffrait à 60.000 le nombre de postes vacants dans le secteur, et à 200.000 les départs en retraite sur les 5 prochaines années. Si l’on ajoute l’arrivée au grand âge de la génération du baby-boom, c’est près de 352.600 postes d’aides-soignants et accompagnants qu’il faudrait former d’ici à 2024.

«Les chiffres de Pôle emploi explosent et on n’a pas les bras», se désole Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa, la fédération du secteur. Face à ce constat, le gouvernement et les employeurs s’emploient à changer la perception sur les métiers du…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 72% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Recrutement: maison de retraite recherche personnel désespérément

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
5 commentaires
  • Vedan

    le

    Bonjour .
    Alors on résume :
    .
    1/ le smic pour engager sa responsabilité civile et pénale concernant les AS et un peu plus de 1700 euros nets pour les IDE principalement. On parle de métiers qui nécessitent une qualification minimale d'un an, 3 ans pour un IDE et maintenant 5 ans pour les kinés.
    .
    2/ des plannings qui feraient fuir me serveur ou cuisinier le plus endurci. (Dispo 7/7, 24/24)
    .
    3/ métiers pénibles d'un point de vue physique, psychologique et j'en passe. .
    4/ mépris de la part d'une majorité de cadres sup, je pense surtout aux EHPAD privés pour engraisser quelques actionnaires au détriment de nos aînés. Être As, c'est réaliser dans soins chronométrés dans ce genre d'établissement. .
    5/ gestion calamiteuse de la crise sanitaire par les pouvoirs publics
    .
    Et donc, ces établissements ont du mal à trouver des professionnels ? .......ok..?! ....Mais on a affaire à des comiques dites moi !

  • Poil-a-gratter

    le

    Il y a 40 ans c'était déjà galère pour trouver du personnel qualifié qui préférait 100 fois mieux travailler dans des hôpitaux et des cliniques mieux payés et considétés. I l n'y avait moins de patients à s'occuper et peu de grands invalides comme aujourd'hui, qui vivent des années et sans tous les risques et le stress d'aujourd'hui!!! Maintenant à part des gens totalement désespérés de trouver un travail à tout prix, mais qui veut encore travailler une seule journée dans des homes pour personnes agées de plus en plus malades, totalement invalides et vivant des annéees comme des légumes dans leurs fauteuil et qu'il faut s'occuper 24/24 en attendant la mort!!! De plus les familles aujourd'ui sont bien plus exigeantes et super désagréables qu'il y a 40 ans, en considérant les employées soignants(es) comme de simples servantes bon marché, corvéables à merci à leurs services complet. Alors qu'ils ne s'occupent quasiment plus de leurs ainés laissés seuls, les abandonnant comme des chiens galeux dans un chenil! pour vieux!!!!!!

  • Rebelle83700

    le

    Les EHPAD sont des machines à fabriquer du fric. Donc personnel minimum, payé minimum et boulot maximum encore aggravé par les arrêts maladie non remplacés. Ainsi, les EHPAD fonctionnent avec presque toujours 50% du personnel prévu, déjà à flux tendu lorsque tout va bien. Et sous-qualifié car le travail des très rares infirmières est dévolu aux ASH, voire en dessous. Le personnel est évidemment hyper-motivé et s’en va le plus vite possible. Le problème des EHPAD est à l’évidence la volonté féroce des investisseurs pour en tirer le maximum en payant le minimum. A part ça, tout va bien.

À lire aussi

Le gouvernement va débloquer 650 millions d’euros en urgence pour les Ehpad

Le gouvernement va débloquer 650 millions d’euros en urgence pour les Ehpad

INFO LE FIGARO - Alors que les Ehpad publics s’enfoncent dans le rouge, la ministre déléguée aux Personnes Âgées, Fadila Khattabi, annonce une hausse de 5 % des financements, dans le cadre du budget voté pour 2024, et une reprise en main par l’État du volet dépendance géré par les départements, sur la base du volontariat.