Portrait : Marie, surveillante pénitentiaire

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Rencontre avec Marie, surveillante d'étage à la direction interrégionale de Marseille. Sortie de formation début 2019, elle nous raconte son engagement pour le service public et revient sur sa participation à la cérémonie du 14-Juillet 2020.

"C’est un travail d’équipe, il y a un vrai esprit de solidarité. "

Vous exercez depuis un an et demi. Pouvez-vous revenir sur votre parcours et sur ce qui vous a motivée à passer le concours ?

Après ma formation à l’Énap, j’ai intégré une maison d’arrêt de la direction interrégionale de Marseille début 2019, où je suis aujourd’hui surveillante d’étage. Avant ça, j’avais fait un BTS en économie sociale et familiale, qui abordait notamment les questions d’insertion, aussi bien pour les mineurs que les adultes. J’ai ensuite commencé une Licence en médiation sociale, mais j’ai choisi de passer le concours de surveillant avant de l’avoir validée, souhaitant rapidement rejoindre le terrain et une force de sécurité de l’État – ma motivation première. Mon choix s’est porté sur l’administration pénitentiaire car je sais à quel point c’est important, comme travail. Et maintenant que j’exerce, je me sens réellement utile. Les horaires ne sont pas toujours faciles, et pourtant, je n’ai pas de mal à me lever.
J’ai aussi été séduite par les opportunités d’une carrière à l’AP. On a la possibilité d’évoluer bien, et rapidement, avec ou sans bagage au préalable. Mon BTS me servira, mais pour ceux qui n’en ont pas, il y a aussi plein de possibilités, et je trouve ça super intéressant. Le portrait de Marc Ginguené – que j’ai eu l’occasion de côtoyer dans le cadre de la cérémonie du 14-Juillet – est magnifique et montre bien que l’AP est vraiment forte pour ça.

Parlez-nous de votre quotidien.

En tant que surveillante d’étage, je fais l’appel le matin, puis j’accompagne les mouvements toute la journée : douches, rendez-vous médicaux, parloirs, rencontres avec les conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation, promenades. Je supervise également les repas, et assure avec mes collègues différentes tâches liées à la sécurité pénitentiaire. Les journées sont variées, on a rarement le temps de s’ennuyer. Au-delà de tâches pratiques, c’est un métier qui nous demande une réelle capacité à résoudre des problématiques, petites ou grandes. Si la règle est la même pour tous, chaque détenu est différent. Il faut donc savoir lire les situations et les gens, et se positionner en fonction. Heureusement, c’est aussi un travail d’équipe. Dans la mienne, on s’entend tous bien, et il y a un vrai esprit de solidarité. J’ai la chance d’évoluer avec des surveillants qui ont plus d’expérience, qui savent l’importance de l’entraide et qui nous accompagnent au quotidien.

Vous avez participé à la cérémonie du 14-Juillet. Qu’est-ce que ça signifie, pour vous ?

J’en ai encore des frissons, c’était exceptionnel. J’aime énormément mon pays, et pour moi cette cérémonie est un symbole fort. J’ai toujours vécu dans le respect de la République et de notre pays, et aujourd’hui, je ressens une grande fierté à servir l’État. Alors vivre ce 14-Juillet, voir toutes ces femmes et ces hommes engagés pour une Nation, c’était vraiment beau.

 

 

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