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Covid-19 : les aéroports français réclament l’aide de l’Etat pour passer la crise

Selon l’association qui représente la majorité des aéroports en Europe, 193 d’entre eux seraient au bord de la faillite.

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Publié le 19 novembre 2020 à 09h55, modifié le 19 novembre 2020 à 16h16

Temps de Lecture 2 min.

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A l’aéroport de Bruxelles-National, à Zaventem, en Belgique, le 15 juin 2020.

Combien d’aéroports européens ne passeront pas l’hiver ? A l’occasion de son assemblée générale annuelle, mardi 17 novembre, le Conseil international des aéroports européens (ACI Europe) a tiré la sonnette d’alarme. Selon l’association, qui représente 500 des 750 aéroports dans 46 pays européens, 193 d’entre eux seraient au bord de la faillite. « Nous tirons déjà nos dernières cartouches, et la crise continue à s’aggraver », s’est inquiété Olivier Jankovec, directeur général d’ACI Europe.

La pandémie de Covid-19 a bousculé l’économie des aéroports, principalement fondée sur les recettes tirées des passagers. Mais ces derniers se font désormais rares dans les aérogares. En 2020, les aéroports ont perdu près de 1,5 milliard de passagers. En même temps que leurs clients, les plates-formes ont perdu leurs rentrées. Leurs pertes se montent actuellement encore à 350 millions d’euros par semaine. Un peu moins élevées qu’au deuxième trimestre, quand elles atteignaient 600 millions d’euros par semaine. En revanche, les aides des Etats ont été bien maigres. Quand les compagnies aériennes européennes ont déjà reçu près de 32 milliards d’euros d’aides, les aéroports n’ont eu droit qu’à un soutien limité de 840 millions d’euros, dénonce l’ACI.

En France, l’Union des aéroports français (UAF) appelle l’Etat à mettre la main à la poche. Il y a urgence. « En 2020, l’activité des aéroports atteindra seulement 15 % à 20 % de celle de 2019 », s’inquiète Thomas Juin, président de l’UAF. Pour éviter « les cessations de paiements » et leur cortège de licenciements, l’UAF a rédigé un cahier de doléances. Faute de recettes, elle réclame à l’Etat une provision de 500 millions d’euros, versés « dès le premier trimestre 2021 », pour financer les missions régaliennes telles que la sûreté aéroportuaire.

200 000 salariés

Elle souhaite aussi la prolongation du dispositif d’activité partielle pour six mois et la mise en place, sans tarder, de tests antigéniques, notamment entre les pays de l’Union européenne, « pour éviter les quarantaines ». Pour l’UAF, ces « mesures conservatoires » ont pour objectif de « protéger l’écosystème » des aéroports français. Un secteur qui emploie de façon directe et indirecte jusqu’à 200 000 salariés. Le syndicat des aéroports assure « qu’il faut profiter de l’hiver, saison traditionnellement basse pour le transport aérien, pour être prêt en avril 2021, pour le redémarrage de l’activité ».

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