Les gagnants et les perdants de la crise sanitaire

Pour les entreprises, l'heure est parfois aux choix fatidiques. Dettes, reconversions, fonds propres… Les sujets clés de la relance.

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        Sueurs froides. Aux côtés de ses homologues de la Santé, Olivier Véran, et de l’Intérieur, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, présente de nouvelles mesures de soutien aux entreprises le 15 octobre, après l’annonce d’un couvre-feu.
Aux côtés de ses homologues de la Santé, Olivier Véran, et de l’Intérieur, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, présente de nouvelles mesures de soutien aux entreprises le 15 octobre, après l’annonce d’un couvre-feu. © Copyright 2020 The Associated Pr

Temps de lecture : 10 min

Bruno Le Maire ne voulait pas compter dessus. Il y a quelques semaines encore, avant l'annonce du deuxième confinement, le ministre de l'Économie alertait, l'air sombre, sur le fait qu'un vaccin ne serait pas la solution miracle contre l'épidémie de Covid. Depuis l'appartement mis à sa disposition au huitième étage de Bercy avec vue sur la Cité de la mode et du design, qu'il utilise pour recevoir ses visiteurs, le responsable de la relance économique française se laissait aller à exprimer ses pires craintes : « Les vaccins risquent d'être efficaces à 40 %. » Sans parler des effets secondaires. L'annonce par Pfizer d'un vaccin « efficace à 90 % » en phase 3 des essais cliniques, le 9 novembre, puis celle de Moderna ont-elle suffi à rassurer celui qui s'était battu sans succès pour garder...

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Ludovic Marin/AP/SIPA – HAMILTON/REA

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Commentaires (5)

  • blédina

    Courage pour affronter vos collègues politiques et les hauts fonctionnaires qui se paient royalement avec nos impôts. Tout le reste de la France est en train de crever... Et de bien autre chose que de ce virus : les commerçants et les restaurateurs parce qu'on les a obligés à fermer leur boutique, les sportifs parce que les stades et les gymnases sont fermés, les jeunes et les vieux de déprime parce qu'ils n'ont plus que des contacts par internet, les pauvres parce qu'ils n'ont plus de travail et sont de plus en plus pauvres, la classe moyenne qui devient pauvre parce que les impôts (payés par un tout petit peu plus de 40 % de la population) ont augmenté... Etc. La France est déjà en faillite et on s'évertue à distribuer encore des sous en masse... Bizarre ! Dites à monsieur Macron qu'il donne la liberté plutôt que l'argent qu'il n'a pas. A chacun ensuite de prendre les mesures de précaution pour se protéger du virus.

  • Flo-P

    Soyons conscients qu'il y a des tas de raisons d'être optimistes pour de nombreux secteurs. En ce moment les gens sont coincés, mais pendant ce temps, une bonne partie de la population accumule de l'épargne, on a des centaines d'euros sur nos cartes ticket restaurant que l'on ne peut pas vraiment utiliser, les gens ont envie de se loger plus grand, ils meurent d'envie de pouvoir sortir et retrouver leurs loisirs, de voyager. Donc certes en ce moment la situation est difficile et elle va l'être encore quelques mois le temps de produire les vaccins, mais après, plan de relance ou pas, quand toutes les contraintes seront levées, dans certains secteurs la reprise sera conséquente. On n'est pas face à un crac boursier là, l'économie n'est anesthésiée que parce que l'on est coincés chez nous. Mais tout le monde a une énorme envie de travailler et de dépenser. Évidemment d'ici là ce ne sera pas facile pour tout le monde.

  • Skyrunnernumber1

    Une belle brochette. Dans cette crise, qui subit le moins de conséquences ? Je vous le donne en mille... , les "dysfonctionnaires". Ceux là, ils ne risquent rien, ils ne perdent rien, c'est tout bénef. Et comme la grande majorité du monde politique est originaire de la "dysfonction publique" tout va bien pour eux, merci.