Réseau des IAE : de nouvelles ambitions pour l’année 2020-2021

Gabriel Joly Publié le
Réseau des IAE : de nouvelles ambitions pour l’année 2020-2021
Le réseau des IAE, dont celui de Paris, veut développer les partenariats en France et à l'étranger. // ©  IAE PARIS
Le président du groupe IAE France, Éric Lamarque, a annoncé les défis sur lesquels le réseau doit travailler durant cette année 2020-2021 autour de trois grands axes : harmonisation des blocs de compétences et développement de partenariats universitaires en France et à l'international.

Début octobre 2020, Éric Lamarque, président du réseau des IAE, a annoncé les ambitions du réseau des écoles de management universitaire pour l'année 2020-2021. Forts de certains acquis comme la hausse de la sélection, les IAE se focalisent sur plusieurs axes de réflexion pour permettre un meilleur développement du réseau et son renforcement.

Réorganiser les blocs de compétence au sein des IAE

A l’heure où le réseau doit s’agrandir pour accueillir deux nouveaux IAE en Guyane et en Nouvelle-Calédonie, il est nécessaire de maintenir un service d’information de qualité pour coordonner les actions de ses 35 établissements. Chaque IAE possède d’ores et déjà dans ses formations des spécialités en lien avec ses particularités régionales ou avec les expertises de leur corps professoral.

Pour cela, les IAE souhaitent notamment harmoniser les blocs de compétences de master et de licence. Ils proposent de réorganiser la répartition des contenus pour ces deux niveaux par le biais de rencontres thématiques. L’idée est de permettre aux étudiants de développer une réelle expertise autour de sujets définis au cours de leur cursus.

Développer les partenariats avec des universités étrangères

Sur le plan international, les IAE cherchent à améliorer l’éclectisme de leurs formations en proposant à leurs étudiants plus de partenariats avec des universités à l’étranger. De ce point de vue, comme l’a rappelé Éric Lamarque, "le réseau est conscient qu’il a un réel retard quantitatif sur les écoles de commerce. Cet écart s’explique notamment par le fait que les moyens des IAE sont plus restreints par rapport à leurs concurrents privés. Comme on a moins de moyens, il faut cibler nos partenaires les plus proches ".

Bien que certains IAE, à l’image de celui de Paris, aient tout de même une soixantaine de partenaires internationaux, le réseau IAE France souhaite donc approfondir son ouverture vers l’étranger pour obtenir des résultats plus homogènes dans ses 35 établissements. Pour autant, les IAE misent avant tout sur l’insertion professionnelle de leurs étudiants à l’échelle locale.

Miser sur l’attractivité des cursus universitaires

Dans l’optique de conserver leur logique universitaire parfois négligée, les IAE souhaitent enfin accélérer les discussions avec leurs partenaires universitaires des IUT dans le but d’accroître l’attractivité commune des deux formations. "Au lieu de se tirer la bourre, il faut coordonner des passerelles entre les IAE et les IUT pour proposer une offre attractive à moindre frais. Cela doit profiter aux étudiants à la recherche de nouveaux types de parcours", explique le président du réseau des IAE. Une évolution qui prend un sens nouveau alors que les diplômes en deux ans des IUT, les DUT, passeront sur trois ans en 2021 pour devenir des BUT (Bachelor universitaire de technologie).

Gabriel Joly | Publié le