L’État échoue à confier les Intercités au privé
Le gouvernement avait lancéun appel d’offres il y a près de deux ans. La SNCF reste seule en lice.
Un appel d’offres pour rien? Il y a presque deux ans, l’État avait voulu ouvrir la voie de la concurrence dans le ferroviaire. Élisabeth Borne, ministre des Transports à cette époque, avait annoncé en janvier 2019 que deux lignes Intercités, Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon, administrées par l’État, allaient être ouvertes à la concurrence pour leur exploitation. L’objectif, avait souligné la ministre, était d’améliorer la qualité de service et de «remettre le voyageur au cœur du système», ce qui «stimulerait» la SNCF. L’appel d’offres était censé être bouclé à la fin de l’année,et la désignation de l’opérateur aurait dû avoir lieu début 2022.
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Mais à part l’entreprise publique historique, aucun concurrent n’a levé le doigt pour exploiter ces deux lignes qui transportent chaque année un million de voyageurs. Deux lignes que l’État subventionne à hauteur de 25 millions d’euros par an pour combler le déficit d’exploitation.
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3750407 (profil non modéré)
le
C'est plus le personnel qui pose problème: culture de la greve, faible productivité, personnel en surnombre ,avantages indus par rapport au privé, statuts particuliers,syndicats sur représentés.
C'est normal que pas un acteur privé ne veulent investir dans les intercités. Cette structure est non concurrentielle et en attendant c'est le contribuable qui paie la gabegie.
Mouais59
le
Ah donc, le voyageur n'aura pas le choix entre, au moins, 3 ou 4 compagnies différentes entre Nantes et Bordeaux ?
Rrrhhhôôô, aurait-on encore menti aux consommateurs en leur faisant croire qu'ils seraient les "grands gagnants" ?
Oskar Lafontaine
le
Existe-t-il un seul domaine positif où l'Etat macronien n'échouerait pas ?Le rail étant un domaine négatif qui coûte plus qu'il ne rapporte, on ne peut guère reprocher à Macron de ne pas faire mieux que ce que ses prédécesseurs ont fait.