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Violences policières, loi de sécurité globale, solution pour la jeunesse… Le récap de l'interview d'Emmanuel Macron en 10 tweets

Durant plus de deux heures, le président Emmanuel Macron a été interviewé par Brut. L'occasion pour lui de s'adresser à la jeunesse et de revenir sur les sujets chauds du moment. Vous avez manqué le live ? Voici un récap en 10 tweets.

Le récap de l'interview d'Emmanuel Macron en 10 tweets
Le récap de l'interview d'Emmanuel Macron en 10 tweets

Par Fabiola Dor

Publié le 4 déc. 2020 à 20:18Mis à jour le 4 déc. 2020 à 21:25

Ce vendredi 4 décembre, le président de la République a répondu aux questions poussées par la jeune génération, via Rémy Buisine, le journaliste star de Brut, Thomas Snégaroff, historien à la jeunesse, Yagmour Cengiz, journaliste chez Brut. Le tout, diffusé en direct pendant près de deux heures.

Le journaliste Rémy Buisine ouvre le débat sur les violences policières qui sont revenues dans le débat, avec notamment les vidéos de l'évacuation des réfugiés place de la République à Paris, l'agression de Michel Zecler, un producteur de musique par des policiers ou encore Rémy Buisine, lui-même victime de violences. « Malgré mes engagements, ce problème, on ne l'a pas réglé », a reconnu le président de la République.

Sur le projet de loi de sécurité globale, Emmanuel Macron considère qu'il a été « mal compris par les Français ». « Oui, les journalistes pourront filmer et diffuser sur les réseaux sociaux », indique le président.

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Lors de cet échange de deux heures, le président s'est aussi exprimé sur le projet de loi contre le séparatisme, qui sera présenté mercredi 9 décembre en Conseil des ministres. L'occasion pour lui de s'adresser aux enfants des immigrés et de reconnaître des torts. « Nous n'avons pas réussi à parler à cette jeunesse. Elle a sa place en France », a souligné le président.

Pour lutter contre les discriminations, il a annoncé la mise en place d'un grand sondage auprès des jeunes et le lancement d'une plateforme nationale destinée à répertorier les discriminations.

Un débat sur l'identité qui a invité à se poser la question suivante : « Qu'est-ce que c'est être Français en 2020 ? »

Au-delà de ces sujets de société, le débat se poursuit sur les solutions pour aider la jeunesse très touchée par la crise sanitaire et économique. Emmanuel Macron est revenu sur le lancement de la plateforme 1 jeune 1 solution intégrée au plan jeunesse financé par une enveloppe de 6,5 milliards d'euros .

Autre annonce : le président a ouvert la voie à une reprise des cours début janvier dans l'enseignement supérieur.

Sur la thématique de la précarité étudiante, il s'est aussi exprimé contre le RSA des moins de 25 ans . «Je ne suis pas fan, ce n'est pas ce qui incite au retour à l'emploi », indique-t-il.

La santé mentale de la jeunesse est aussi l'un des gros sujets d'inquiétude de cette crise sanitaire. Pour y échapper, certaines jeunes ont opté pour les fêtes clandestines. « Je ne peux pas dire que c'est bien. Je comprends la solitude, mais il faut innover pour éviter de se mettre en danger », précise le Président de la République.

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Impossible de ne pas aborder la question du vaccin et la défiance des Français qui sont les plus sceptiques en Europe. « Il ne sera pas obligatoire », a-t-il réaffirmé.

C'est seulement à l'issue de deux heures de discussion que le sujet de l'écologie a enfin été abordé. Sur le glyphosate, dont la fin aurait dû intervenir le 27 novembre de cette année, le président de la République a reconnu un « échec collectif ». Il dénonce aussi les lenteurs de l'Europe et réitère sa position sur le nucléaire.

« Pourquoi les violences faites aux femmes continuent-elles d'augmenter ?», a demandé un internaute durant l'interview. Selon les associations, celles-ci sont reparties à la hausse avec le confinement. « La première chose, c'est la tolérance 0. Rien ne justifie la violence », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant qu'il fallait aller « encore plus loin » dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Enfin, contre la précarité menstruelle, il a indiqué réfléchir à une solution de gratuité, à l'image des pays comme l'Ecosse.

Le replay est disponible : ici

Fabiola Dor

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