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Socio-esthéticienne, un métier qui ne s’improvise pas

Une bénévole de l’association «Beauté détente du corps et de l’esprit» manucure une patiente du service d’oncologie de l’hôpital de la fondation Saint-Joseph, le 29 octobre 2009 à Marseille. PATRICK VALASSERIS/AFP

Cette pratique, qui s’est développée à partir des années 1960, vise à améliorer la qualité de vie des personnes fragiles.


Laurence Coiffard est enseignante-chercheuse à la Faculté de pharmacie de Nantes. Membre du Conseil scientifique permanent médicaments de dermatologie de l’ANSM. Membre correspondant national de l’Académie nationale de pharmacie


La socio-esthétique est une pratique particulière de l’esthétique à destination de personnes fragilisées par la maladie, le handicap, le grand âge, la désocialisation ou l’incarcération. Elle est née à la suite de la Première Guerre mondiale, avec la nécessité de prendre en charge tous ces hommes rescapés du carnage mais gravement marqués dans leur chair. La socio-esthétique s’est surtout développée à partir des années 1960 grâce à deux esthéticiennes, Jenny Lascar et Renée Roussiere, qui ont décidé d’œuvrer bénévolement dans des services hospitaliers de psychiatrie, de gériatrie et d’oncologie.

Au fil du temps, la profession de socio-esthéticienne s’est structurée et des expériences se sont développées avec notamment l’ouverture de cabines de beauté du Cosmetic Executive…

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