Les associations stéphanoises d’étudiants en médecine ont dénoncé ce lundi 7 décembre l’exclusion du sélectif concours de passage en deuxième année des candidats positifs au Covid-19 ou cas contacts, qui devront redoubler.

Les 600 étudiants inscrits aux épreuves Pass (Parcours accès santé spécifique) de ces lundi et mardi ont été informés la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de salles d’examen prévues pour les cas positifs ou cas contact au Covid-19, à la différence des épreuves partielles de juin, précise-t-on de même source. «Ils ne doivent pas se rendre aux épreuves. Ils pourront redoubler tout en conservant la possibilité de passer deux fois le difficile concours d’accès à la deuxième année», explique Elouan Morcel, étudiant en 4e année de médecine et vice-président de l’association stéphanoise Fasee.

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«Absence d’équité»

Cinq associations étudiantes de Saint-Étienne fustigent dans un communiqué commun «l’absence d’équité» ainsi créée entre les candidats par la note de service de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) et demandent «son retrait». «Les étudiants touchés ont le choix entre perdre une année ou se rendre quand même aux examens, en prenant le risque de créer un cluster, ce qui accroît l’anxiété de l’ensemble des candidats», estime Elouan Morcel.

Contactées ce lundi par l’AFP, la présidence de la faculté de médecine et la direction de l’université Jean Monnet à laquelle elle est rattachée n’étaient pas joignables.