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Nathalie Roret: «L’ENM doit rester une grande école de la République»

«En tant qu’avocate, j’ai toujours privilégié la réflexion et la prise de décision en commun», précise Nathalie Roret, ici le 6 décembre dans son bureau à Paris. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

ENTRETIEN - La nouvelle directrice veut un audit de l’École nationale de la magistrature.

Sa nomination avait fait grincer des dents le corps des magistrats, offusqués par les propos d’Éric Dupond-Moretti qui estimait que cette école favorisait l’entre-soi du corps judiciaire. Première avocate à la tête de cette institution, Nathalie Roret entame une révolution de velours.

LE FIGARO.- Comment avez-vous été accueillie par les auditeurs, les enseignants et votre conseil d’administration qui compte François Molins et Chantal Arens?

Nathalie RORET.- En nommant la promotion 2020 Gisèle Halimi, les 309 auditeurs de justice ne pouvaient m’adresser un signe de bienvenue plus éloquent, puisque c’est une première pour l’école de choisir une avocate. Les équipes pédagogiques avec lesquelles je travaille depuis deux mois sont impliquées. J’y suis d’autant plus sensible que, en tant qu’avocate, j’ai toujours privilégié la réflexion et la prise de décision en commun. Quant à la présidente et au vice-président du conseil d’administration que vous citez, il faut reconnaître que dans leurs écrits…

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6 commentaires
  • Zutdezut

    le

    Langue de bois à tous les étages. On lutter à sûrement contre les discriminations, mais pas toutes.

  • kouni54

    le

    Halimi ! La promo socialo !

  • syl75

    le

    Un discours convenu et loin des réalités. Pour le coup de pied dans la fourmilière on repassera

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